Un classique Western sauce Coréenne
Quand Kim Jee-Won décide de rendre hommage à Sergio Leone, il ne le fait pas à moitié.
Il faut déjà savoir que le cinéma coréen est assez particulier, entre des drames assez prenants et des films assez déjantés.
Comme son nom l'indique, Le Bon, La Brute et le Cinglé fait partie de la deuxième catégorie.
Se frayant une place au Festival de Cannes 2008 Hors Compétition, il y avait de quoi être assez intrigué par un titre pareil.
On se retrouve donc plongé en plein conflit dans les années 30 en Corée, avec trois héros charismatiques au possible aux dégaines géniales. Le Cinglé porte sa folie écrite sur le front, la Brute a une classe impitoyable et le Bon a un certain humour digne de son rang. Le tout pour une carte, carte qui va foutre une bonne partie de la Corée à l'envers.
Le jeu des trois acteurs principaux est proprement génial, on peut difficilement leur enlever ça, la réalisation est aussi très propre. Et cet hommage qui tournerait presque à une parodie sans aucun côté péjoratif est assez hilarant.