Fifty-fifty !
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Un de mes films favoris, et pas seulement pour Belmondo. Et Athènes qui sert de toile de fond donne une discrète touche de fraîcheur, malgré l'histoire lourde de menace. Il faut rappeler que le film fut tourné en 1971, en pleine dictature des généraux (période sombre qui dura de 1969 à 1974). Si Costa Gavras, persona non grata dans sa patrie bafouée, dut tourner son incroyable "Z" (1969) à Alger, ville aux recoins semblables à la grouillante capitale grecque, Henri Verneuil brave l'interdit en réalisant un film aux très bons rebondissements et aux moments de détente assez savamment dosés.
Et pour une fois (maintenant que j'ai pu établir le lien) que j'apprécie davantage le méchant de l'histoire, j'en ai l'occasion avec l'excellent Omar Sharif, dans un rôle de policier ripou, machiavélique et d'une rare volonté de fer, le tout dans un gant de velours. Jusque là, je l'avais remarqué dans des rôles diamétralement différents, mais depuis sa prestation remarquée en cheik Ali dans "Lawrence d'Arabie" (David Lean, 1962), cet acteur pouvait endosser la peau de n'importe quel personnage, et avec quelle virtuosité.
Encore un autre film que je rangerais bien ma collection personnelle, en dépit de certaines séquences inutiles, mais qui n'enlèvent en rien de la qualité générale de ce film.
Créée
le 22 juin 2016
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