Je ne sais pas ce qu'ont les Américains avec le rodéo, mais ça doit réveiller plein de choses en eux, témoin d'une époque perdue, un truc dans le genre.

Bref le film de rodéo est un sous-genre en soi (Junior Bonner, Urban Cowboy...). Moi j'aime bien ce mélange de loositude (non parce qu'en vrai c'est pas la classe), d'anachronisme et de vacuité.
Et oui, le rodéo est poétique. Faut juste faire abstraction du côté boueux.

Là le hic, c'est que c'est un peu trop gentillet, merci à Robert Redford. C'est dingue comme ce type n'est pas fait pour jouer les durs. Personne ne lui a jamais dit ou quoi ?

Ça déborde de bons sentiments, l'histoire d'amour entre Robert Redford et Jane Fonda, ben c'est une histoire d'amour entre Robert Redford et Jane Fonda : ils sont beaux, ils s'aiment, l'écran devient rose-niais, ça dégouline, ça bave de sentiments nobles. Vais pas vous faire un dessin non plus.

Il faut ajouter à cela le personnage de Redford, un gars proche de la nature (il parle à l'oreille des chevaux...), rebelle face à une multinationale qu'elle est méchante, soutenu par le bon peuple américain dans sa quête (il veut relâcher dans la nature un cheval de course, on n'a pas idée des fois).

Jane est limite moche, fringues, coupe de cheveux et lunettes late seventies oblige. Elle a des éclairs de bonnassitude quand elle porte un bonnet de bouseux sur la tête. Improbable.
Pruneau
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le 20 juin 2011

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Pruneau

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