Amour fou
Je ne suis pas certain, en tout cas pour le film, que les thématiques essentielles touchent à l’horreur concentrationnaire ni à une approche, certes singulière, de l’antisémitisme. Et le parallélisme...
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le 25 nov. 2015
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Est-ce le film de la culpabilité d’une Polonaise rescapée d’Auschwitz, ou est-ce un film sur un ménage à trois ?
Plus de deux heures de films où on ne s’ennuie pas c’est déjà ça. Après, quand on y repense, on se demande ce qu’on a vu. Est-ce que c’est le film sur la culpabilité d’une Polonaise rescapée d’Auschwitz ? Ou est-ce le film sur un ménage à trois ? Franchement, on a de quoi être perdu. Un récit peu adopter plusieurs points de vue, utiliser plusieurs modes de lecture ; ça c’est pas un problème. Ça peut servir dans certaines circonstances à mettre en évidence un point ; ça peut être une volonté de l’auteur de placer son histoire sous un angle précis pour lui donner un sens précis. Seulement là, le film ne sait clairement pas où il va.
Évidement, je n’ai pas lu le livre, mais dans un roman c’est plus facile. On peut faire deux paragraphes d’introduction et de conclusion pour encadrer le récit, on aura toujours cinq cents pages au milieu plus essentielles. Une introduction et un retour en conclusion du narrateur, ça peut mettre de la distance avec le sujet, lui donner un relief particulier.
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le 22 oct. 2023
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