L'enfer vert.
Dédié au cinéaste Henri-Georges Clouzot, "Sorcerer" est en effet un remake de son film "Le salaire de la peur", ou plutôt une seconde adaptation du roman de Georges Arnaud. Souhaitant au départ...
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le 18 janv. 2015
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Franchement, 38 ans plus tôt, Mad Max Fury Road avait déjà été tourné. Sans Charlize certes, mais avec des acteurs hallucinés, dans un film qui dépasse l’entendement. J’ai pris une claque graphique, sonore et scénaristique comme jamais. C’est psychédélique mais incroyablement réaliste, tout en restant un truc de fou. Un paradoxe sur pellicule, le genre de machin qui fait peur aux banquiers et aux financiers. Je ne connais pas la genèse du film, mais j’imagine que ce doit être épique. Parce que tout, là-dedans, sent le vrai. Cette putain de pluie, cette boue, les hurlements des camions, les regards, les gens, ce désespoir, ce non-être, le tout sur des nappes de synthés psychédéliques. Ce film fait peur, parce qu’il recule les limites de plein de choses. Parce qu’il recule les limites visuelles, les codes narratifs, l’absolution et l’implication. Je ne pense pas que les acteurs soient ressortis intacts cette expérience, ni l’équipe de tournage. C’est au-delà du film, de la souffrance, de la peur, de la tension. Franchement, je ne comprends pas comment un tel film soit passé sous les radars, c’est d’une puissance et d’une intensité que très peu peuvent prétendre. J’ai encore mal aux joues.
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