Les chevaliers du ciel : pas toujours cavaleresques

Pour ceux qui aiment les aviateurs et l'armée de l'air, voici de quoi atteindre le septième ciel en s'envoyant en l'air ! Et plus précisément la course aux trophées de l'un d'eux qui à force d'arrivisme, va réussir à se créer l'inimitié de toute une escadrille ! Un vrai roi du balai ! (pas celui de O'net !) En cette fin 2018, et de gilets jaunes, ça ne vous rappelle rien ni personne cette antipathie générale ?
Un film à grand spectacle dont les américains avaient le secret (et le pognon) qui ne lésine pas à la dépense et l'achat de carburant ! Un vrai musée Grévin de l'aviation avec des triplans, biplans, monoplans. Un scénario simple, un très bon casting dans lequel Ursula Andress joue les pots de fleurs décoratifs... Ceux qui aiment les zincs vont se régaler ! (les avions, pas les comptoirs de bistrots !)
Ca se laisserait voir avec plaisir sans la démesure US : trop de combats, trop de vacarme, trop long ! On s'attendrait presque à voir surgir le drapeau fumigène tricolore de la patrouille de France !
Etrange par contre ce dirigeable ancré au sol pour surveiller les lignes ennemies : un ballon eut suffi puisque la vocation d'un dirigeable était d'être mobile ! Quant à en sauter en parachute, vu l'altitude, était-ce bien jouable comme on nous le montre ? Ce film n'avait pas suscité l'engouement des foules : 1,3 MM de spectateurs en France. L'intérêt pour les films de guerre commençait à s'essouffler. Quels producteurs miseraient encore de nos jours sur un tel film ?
Lors de sa sortie en salles française en 1966, cette superproduction n'avait pas fait un tabac : 1,2 MM d'entrées...
Conservez-le si vous en avez un enregistrement : ce sera un collector dans le futur aérien ! Nos futurs pilotes de chasse se mesureront à l'avenir avec une Play Station sur les genoux, et piloteront à distance des drones porteurs de missiles sans qu'eux ne prennent l'air. Ces fusées assassines détecteront grâce à leurs infra-touges, des taupes djihadistes juqu'à dans leurs profonds terriers qui deviendront leurs tombes ! Inch Allah ! La précision des tirs sera telle qu'elle qu'on pourrait marquer un but dans la cage d'un gardien de but sur un stade de footbal, de très loin ! Et on n'entendra plus ce cri célèbre des pilotes ad'hoc : "La chasse, bordel !" (Et ça, c'est authentique)
Alter tempora, alter mores...
Arte le 07.11.2018

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le 10 déc. 2018

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