Où l'on commence avec des vues d'aigles des lieux sains de Jérusalem, une entrée en matière admirable de notre bon vieux Poirot au pied du mur des Lamentations, avant de continuer notre chemin sur les rives du Bosphore, où le réalisateur s'en donne à cœur joie entre marchés abondants et vues aériennes de la ville offrant un sentiment de liberté au spectateur.
Où on en profite pour faire lentement connaissance avec les personnages de la pièce, tous aussi différents les uns que les autres, tous aussi mystérieux et atypiques ! Puis finie la rigolade, un coup de sifflet, et tout le monde saute dans l'Orient-Express..
Le huis clos peut commencer.
Un déraillement. Un meurtre. Onze suspects.
Le copain Poirot se frise la moustache et égrène le chapelet de la vérité. Enquête, déductions, interrogatoires : les cellules grises fusent et analysent.
Mon grand regret reste que l'enquête, la partie la plus intéressante du film selon moi, n'est pas aussi poussée qu'attendue, et qu'on se retrouve bien vite, trop vite, au dénouement de l'histoire. Le film aurait mérité une vingtaine de minutes supplémentaires pour vraiment donner à l'enquête son caractère exceptionnel.
Néanmoins, j'ai passé un moment plutôt agréable et conseille ce film aux amateurs de policiers et de huis clos.
Terminus, tout le monde descend.