Le Dernier Cheyenne par Francis San Marco

Je vais essayer de faire court car il n'y a pas grand chose à dire sur ce film (attention aux spoils) :

1 - Un shérif le plus caricatural possible d'une petite bourgade du Montana, se voit confier une affaire de triple homicide un peu suspect. Comme il estime avoir mieux à foutre de son temps, il met un pisteur professionnel et son chien sur la trace des assassins (incarné par Tom Berenger)

2 - Tom Berenger décide d'en apprendre plus sur les Cheyennes de la région, car les 3 bandits du début ont été tués par quelqu'un à cheval, qui connait très bien la forêt locale. Pour cela, il décide de faire appel à une archéologue/anthropologue/professeur d'université ; spécialiste en la matière. Au fur et à mesure, il s'avère qu'il n'est pas d'accord avec elle, étant donné qu'elle refuse de croire en la possibilité que ce soit les Guerriers Chiens Cheyennes à l'initiative du meurtre ; bla bla bla,...[insérer aléatoirement des clichés de romance western dramatique]

3 - Ils retrouvent finalement les indiens, sont faits prisonniers par ces derniers, discutent beaucoup... et en profitent pour résoudre le mystère des assassinats du début (mais le scénariste s'en fout de ça...) ! Après avoir affronté un énième cliché de western, qui consiste à garder les héros captifs tant qu'un personnage secondaire n'est pas remis de ses blessures, c'est l'heure du final pas du tout grandiose.

4 - Tom Berenger assume enfin son côté Superman et va retenir la troupe du Shérif Deegan avec de la dynamite que les Cheyennes avaient volée en ville. Cette dernière veut tuer les indiens et foutre le personnage principal en prison, pour avoir volé des amphétamines. Pourquoi ? : " Parce qu'ils sont méchants...bwahahaha "

5 - Finalement tout rentre dans l'ordre parce qu'on est dans un film prévu pour plaire aux gosses. Les indiens sont prêts à partir ; le héros embrasse la fille avant qu'elle s'en aille avec eux vers de nouvelles terres (et avec le chien aussi)

C'est le principal défaut de ce film : Il est trop lisse et prévisible, comme si Walt Disney avait posé son veto sur le scénario