Troisième et dernier opus de la Trilogie Cornetto (ou Blood and Ice Cream Trilogy pour les anglicistes), qui après le film de zombies et le film policier s'attaque à la parodie du film de science fiction. Soit Gary King, éternel ado de 40 ans, qui décide de réunir son ancienne bande de potes pour terminer ce qu'ils n'ont jamais fini : un barathon appelé the Golden Mile, 12 pintes dans 12 bars en un soir, le dernier de ces bars étant The World's End.
Comme dans les 2 précédents, on retrouve un réalisateur récurrent (Edgar Wright), des acteurs récurrents (Simon Pegg, Nick Frost, Martin Freeman, David Bradley, Paddy Considine, Bill Nighy...), des gags récurrents (ahh, ces sauts de barrière..!) et un humour décalé présent non stop. Servi par des effets spéciaux pas mal du tout et une histoire abracadabrantesque mais captivante, The World's End nous entraîne avec humour dans cette course contre la pinte que ces imbéciles heureux effectuent dans l'espoir de sauver pour certains leurs peaux et pour d'autres leur honneur...
Malgré tout, The World's End reste à mon avis inférieur en qualité aux deux premiers opus. Peut être que j'en attendais trop, peut être qu'après quasi 10 ans à bosser sur cette trilogie Edgar Wright et Simon Pegg ont un peu plus galéré pour le scénario, peut être que ceci ou que cela... J'ai ri devant ce film mais pas eu de fous rires comme Shaun of the Dead ou Hot Fuzz avaient pu me provoquer. A voir malgré tout, au moins par souci de finition et pour quelques répliques/situations géniales :
"Hey it is our basic human right to be fuck ups. This civilization was founded on fuck ups and you know what? That makes me proud!"
"- It's pointless arguing with you. You will be left to your own devices.
- Really?
- Yeah. Fuck it."
"- We need to be able to differentiate between them, them and us.
- Yeah, I think the pronouns are really confusing.
- I don't even know what a pronoun is."