Immersion d'un héros dans une culture étrangère, apprentissage record de la langue et de la culture, et même du mode de combat, beauté des paysages, amourette et baston, il n'y a que deux choses qui varient entre le 13ème Guerrier et ce Dernier Samouraï : les pays d'origine et de destination, et le héros du premier ne souffre pas du syndrome de Stockholm.
Alors je ne boude cependant pas mon plaisir face à la beauté des paysages, ni à la construction / rédemption du héros, mais c'est tout de même franchement convenu, et le fait que Tom Cruise soit le seul à s'en sortir parait aussi improbable qu'un poète survive dans des mêlées de vikings.
Mais là ne réside pas la seule incohérence du long-métrage, le héros américain est le meilleur, mais son pays est une nation d'envahisseurs mercantiles, mais il bosse pour eux, mais il les aime pas, du coup il devient copain avec le Japon féodal... Mouais bon... beaucoup de raccourcis hollywoodiens, qu'on oublie la plupart du temps grâce à l'excellence du casting, mais ca ne suffit pas pour en faire un film inoubliable. Loin s'en faut.