"oué c tro un film americ1 lol c pas du tou la verité historik et en plu Cruise il essaye de jouer genre c lui le dernier samouraie mais c trop pas comme ca".
Encore une fois, on s'attaque a la forme, sans trop voir le fond. Oui, c'est une réécriture historique, comme Braveheart est une réécriture complète de la vie de William Wallas. Qui va chercher la vérité historique dans un film de ce genre, sérieusement ? Malgré tout, le reste plutôt bien fait. Cruise n'est jamais un samurai, jusqu’à la dernière minute. Oui, il porte l'armure, oui il se bat au sabre (et on notera qu'il a pris le temps de s’entraîner à le tenir correctement, et essaye de parler japonais avec crédibilité) mais si on écoute un peu ce qui se raconte, il n'est pas dans le même schéma de pensé, n'appartient pas au même monde, n'est qu'un témoin externe de la chose. Contrairement a ce qu'on pourrait craindre, il n'apporte rien au Bushido, personne ne se remettra en cause par la force de sa pensé occidentale. L'avant dernière scène est marquante sur ce point: quand il essaye de convaincre quelqu'un d'y renoncer, il échoue. Et aucun personnage ne lui demande de rentrer dans le même paradigme que ces samurais, car il n'en est pas un.
On regrettera évidement pleins de chose, de l'empereur grosse moule au role un peu trop parfait de Cruise dans cette histoire, de ce rôle féminin bien peu crédible au fait que ça ne soit même pas tourné au japon. Mais malgré tout, le film est moins caricaturale que ce qu'on pourrait croire, et bien mieux que les critiques se ruant sur Cruise comme des corbeaux sur une carcasse veulent le faire croire. Il apporte une jolie version romancé des troubles du japon au début de l’ère Meiji, une certaine réflexion sur les différences culturelles, et une petite critique de l’expansionnisme américain de l’époque.