En regardant le pitch du film, je me suis demandé comment Le Discours d'un roi pouvait tenir 2h sur l'histoire d'un roi bègue cherchant à régler son problème de locution (tout ce que montre la bande-annonce en faite). Mais avec 12 nominations aux Oscars, je n'étais pas trop inquiet. A raison.
Nous sommes dans les années 30 et deux évènements majeurs ponctuent le scénario : la succession du roi Georges V par ses fils et la montée du nazisme en Europe. Au milieu de tout ça, Berthie, futur Georges VI, souffre de bégaiement. Totalement effrayé à l'idée de faire un discours, il ne peut assumer son statut de Prince. Mais en réalité, c'est avant tout l'homme qui souffre de ce terrible complexe.
Il rencontre alors Lionel Logue, spécialiste qui va l'aider à surmonter son handicap via une thérapie peu conventionnelle. Une histoire d'amitié à la fois complexe et touchante va naître entre les deux hommes.
Le Discours d'un roi mélange des thèmes d'ampleur nationale et le simple désarroi d'un homme devant son bégaiement. Il mélange la solanité des relations au sein de la haute-cours anglaise et l'amitié intîme entre deux hommes, teintée d'un excellent humour so british. Le film est chargé d'émotions avec un final en apothéose qui ne laissera personne insensible. J'avais le coeur si lourd que j'en ai presque lâché ma petite larme (de joie ou de tristesse, je ne sais pas, sûrement les deux). C'est le première fois que je vis un tel truc au cinéma.
La réalisation est magistrale, les deux acteurs principaux sont au sommet de leur art, la musique est parfaite. Allez voir ce film, d'ors et déjà l'un des meilleurs de 2011.