Ayè, c'est fait. Le Docteur Jivago, c'est un peu une épreuve, un marathon pour cinéphile. 3 h 15, un bon film de dimanche après-midi (j'aime pas les dimanches après-midis). Une fois fini, on peut se retourner et être fier du travail accompli.

Côté histoire, y'a de la neige, des trains, des bolcheviks avec couteau entre les dents. Et Omar Sharif fais-moi peur. Un Egyptien pas viril pour un sou (la moustache n'y change rien) et spécialiste du tiercé pour jouer un médecin-poète russe, moi je dis fallait oser.

L'Egyptien grelottant est ballotté entre Moscou et l'Oural. Comme la guerre et la révolution, ça ne suffisait pas, une bonne dose d'histoire d'amour a été rajoutée. Donc le turfiste frigorifié est aussi ballotté entre sa maîtresse Julie Christie (divine, que ça soit avec un fichu et un uniforme d'infirmière ou une toque moumoutée et une tenue de soldat) et sa femme qui ressemble à Charlot (Geraldine Chaplin).

Deux chose à retenir : les maîtresses sont plus jolies que les femmes et la Russie est un pays de dégénérés. C'est con, on avait pas besoin de se taper 3 h 15 de film pour savoir ça.
Pruneau
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le 11 sept. 2010

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