Son of the White Mare est inspiré de contes folkloriques hongrois et mélange plusieurs genres artistiques (dont le symbolisme) et thèmes mythologiques (paradis, enfer, épreuves, luttes, cycles, dieux, démons et j'en passe). Le tout donne un univers très coloré mais parfois difficile à interpréter ;
Par exemple : doit-on sous-entendre que les antagonistes représentés sous la forme d'un golem à trois têtes, d'un tank vivant et de buildings/ordinateurs sont censés être l’allégorie de fléaux du monde modernes (violence, guerre, surveillance) ou bien du totalitarisme soviétique (brutalité, Armée rouge, police urbaine), sachant que la Hongrie a été dirigée par les communistes de 1949 à 1989, et que les héros rappellent à la fois les figures des polythéismes et du monothéisme d'avant-guerre ?
Sinon, c'est visuellement beau, bien rythmé, et c'est un travail acharné et un pilier de l'animation hongroise. C'est inoubliable et à regarder.