Man on wire (publié sur mon blog : http://iwagewar.wordpress.com)

Ce documentaire sorti l'année dernière est réalisé par James Marsh et nous conte la folle vie du plus connu des funambules, le français Philippe Petit... et attention si vous avez le vertige, ce film va vous filer des sueurs froides (et je sais de quoi je parle)... Petit s'est illustré par trois performances toutes plus hallucinantes les unes que les autres dans les années 70. La première était de tendre un câble entre les deux tours de Notre Dame à Paris, ce qu'il fit. Le deuxième était de faire pareil en face du Théâtre, au dessus du pont qui enjambe la baie de Sydney en Australie. Dans les deux cas, ce fut un succès incroyable et les gens ayant eu la chance d'assister à ce spectacle n'en croyaient tout simplement pas leurs yeux. Le troisième exploit date de 1974, celui dont la préparation méticuleuse et totalement illégale est expliquée durant le documentaire. Il s'agit « simplement » de marcher dans le ciel new-yorkais, entre les deux tours du feu World Trade Center... on parle là du crime artistique du siècle.... Après 45 minutes d'allers-retour dans les airs, snobant à plusieurs reprises la police qui essayait de l'attraper, Petit est arrêté. Mais sous les vivas et les hurlements d'admiration de la foule qui s'était amassé au pied des tours jumelles, la police se verra obligée de le relâcher. Il était également prestidigitateur et lors de son arrestation, il poussera le vice jusqu'à dérober la montre d'un des policiers !

Ce qui ressort de ce documentaire, c'est le côté éternel rêveur de Philippe Petit et son envie de donner du bonheur aux gens par le biais de performances vraiment folles, dangereuses mais tellement belles. Il revendique également le droit à tout un chacun d'aller au bout de ses rêves, même si cela va à l'encontre des lois ! Ce documentaire est un pur bonheur, une ode aux rêves, à l'excellence, à la folie, à l'amour, le tout accompagné d'images vertigineuses... un must-see, mais alors là, vraiment un must-see ! Man on Wire a d'ailleurs reçu l'Oscar du meilleur documentaire en 2009.