Pour mémoire :
Un couple. La femme sort beaucoup avec sa nièce, autre couple, et ses amies. Pour cela, elle ment 'gentiment' à son mari et invente de jolies histoires de crise d'appendicite, par ex.
La nièce est en âge de se marier.. Le mari travaille à un poste de responsabilité et a pris un jeune étudiant sous sa protection, autre couple.
Lorsque la nièce va s'échapper du rendez-vous qui lui est imposé pour voir un prétendant, elle va atterrir avec son oncle et le jeune homme qui est son 'poulain'. Elle les suit d'ailleurs aux courses et dans un de ces endroits où l'on joue au Pachinko. Ce qui permet au mari de retrouver par hasard un ancien compagnon d'armes. Évocation de la guerre.
Lorsque son mari veut lui faire remarquer quelque chose très gentiment, elle se fâche et part sans prévenir. Obligé de partir rapidement pour l'Uruguay à cause de son travail, il tente de la prévenir mais elle arrive trop tard. Ce n'est qu'un incident d'avion qui le fait revenir et qui les fait se retrouver autour de la table.. d'un repas improvisé: le goût du thé vert.
Merveilleuse épaisseur des personnages propre à Ozu. Le geste quotidien comme puissance de vie cinématographique.
Scène des femmes qui reconnaissent leurs maris dans les expressions des poissons (carassins) qui nagent à la station thermale où elles se sont échappées.
Personnage du mari magnifique de patience et de calme.
Magnifique scène finale, dont la suite est racontée (discours indirect) plutôt que filmée..