Les + : Le portrait réussi d'un homme conscient des événements qui l'entoure, de sa position centrale dans sa famille et de l'influence qu'il a sur les autres hommes. Influence dont il se servira tout le long du film, pour bonifier, notamment, la situation de son neveu (Alain Delon) dont la seule qualité est d'avoir du charisme et qui se laissera porter par les bonnes grâces de son oncle qui lui apporteront un mariage d'amour confortable ainsi qu'un poste de sénateur. Tous les acteurs sont d'une beauté incroyable, et justes. Claudia Cardinale représente une femme libérée qui sait reconnaitre le pouvoir là où il se trouve, une femme qui sait se servir de ses atouts naturelles avec intelligence. Alain Delon, un homme un peu rebelle en apparence, plutôt arriviste dans le fond, qui sait se faire apprécier. Et Burt Lancaster, le pilier de l'histoire, un homme subtil, d'une intelligence incroyable qui se rend indispensable aux gens qui l'entourent.

Les - : La version restaurée était pas si "restaurée" que ça. Et le public dans la salle de cinéma était BAVARD. Une horreur. Bref, que des broutilles.
Eléonore_Tain
8
Écrit par

Créée

le 2 juil. 2013

Critique lue 534 fois

3 j'aime

Léo Iurillo

Écrit par

Critique lue 534 fois

3

D'autres avis sur Le Guépard

Le Guépard
SBoisse
10

La fin d’un monde

Avant d’être un film, Le Guépard est l’unique roman d’un extravagant écrivain. Giuseppe Tomasi, 11e prince de Lampedusa et 12e duc de Palma, et le dernier mâle d’une famille que des biographes...

le 16 mars 2020

73 j'aime

12

Le Guépard
DjeeVanCleef
9

Gare au bal, dis !

J'avais envie de jacter de "Apocalypto" de Gibson et je me suis dis non, dis deux ou trois mots sur "Le Guépard" d'abord, ça parle de la même chose : du monde qui bascule. Quand on me parle de cinéma...

le 27 oct. 2013

60 j'aime

13

Le Guépard
Docteur_Jivago
10

À cheval entre deux mondes

Quelle claque ! À peine remis de La Dolce Vita de Fellini, voilà Visconti qui me met face à Le Guépard, oeuvre d'une immense richesse, défiant l'épreuve du temps et s'approchant de la perfection,...

le 14 sept. 2015

57 j'aime

17

Du même critique

Melancholia
Eléonore_Tain
8

Critique de Melancholia par Léo Iurillo

Le film commence par un gros plan sur le visage de Kirsten Dunst, le regard assuré, le teint blafard. Des images d'une beauté extrême, stylisée, suivent alors, en bande sonore, Tristan et Iseult de...

le 2 juil. 2013

11 j'aime

Metropolis
Eléonore_Tain
9

Critique de Metropolis par Léo Iurillo

Métropolis, une ville futuriste. Le monde est divisé en deux parties : "la tête" (les penseurs riches qui dirigent Métropolis) et "les mains" (les simples ouvriers). Mais "les mains" veulent que leur...

le 2 juil. 2013

8 j'aime

Drive
Eléonore_Tain
8

Critique de Drive par Léo Iurillo

Mais quel farceur ce Nicolas Winding Refn. En plus de faire un film super (j'en parle évidement plus tard), il arrive à mettre en place un plan marketing qui plait à tous le monde. D'abord avec les...

le 2 juil. 2013

7 j'aime