Ah le seigneur des anneaux, son ambiance épique et poétique, ses paysages sans fins traversé au gré de musiques enchanteresses, vous avez aimé cette ambiance, cette maestria dont avait fait preuve Peter Jackson pour adapter les livres de tolkien ?

Et bien vous pouvez cordialement ALLER VOUS FAIRE METTRE.

Je ne sais pas ce qu’à éprouvé le réalisateur en réalisant sa seconde trilogie, entre un premier volet plutôt sympathique bien qu’un peu perdu entre son aspect épique et son héritage de conte, un second volet plus inégal sauvé par un dragon qui flamboie littéralement à l’image par contre pour le troisième il apparait clairement que Jackson a gueulé un gros FUCK OFF s’est barré au bahamas avec les frais de tournages et a laissé des
assistants réalisateurs tourner des scènes un peu random pour ensuite essayer d’en recoller les morceaux.

Outre l’évident très mauvais découpage entre le second et le troisième opus qui rend la mort du dragon totalement plate. Ce film se détériore très vite dès que viens le moment tant attendu, l’apogée de violence qui donne son nom au titre : la bataille des cinq armées.

A partir de là je préviens tout de suite, sortez les bières et les pizzas et préparez vous à rire parce que vous allez pouvoir trashtalk à cœur joie pendant la prochaine heure et demi.

Ce qui est magique dans ce film, c’est que tout semble y sortir de nulle part, comme si personne ne s’était attardé sur la cohérence de l’ensemble, mais bon on peut retrouver des grands thèmes que je vais me tâcher d’énoncer ci-dessous :

Ah oui : [SPOILERS]

En premier lieu à défauts de paysages magiques cette bataille s’offre un sous thème animal bien à elle, plus qu’une guerre ce film est aussi une véritable ménagerie : entre le porc de combat, l’élan elfique et ses bois (élan tellement badass qu’il a droit à un ralenti précédent sa mort), ou encore les incroyables chauve souris de combats qui n’attaquent personne durant le film ! Le tout est couronné par l’apparition la plus invraisemblable qui soit : l’inimitable invocation de bouquetins !

En second lieu notons la profonde crétinerie générale des évènements résumé avec brio par le script qui montre des orcs largement plus tacticiens que les humains, les elfes ou encore les nains. A cela rajoutons le fait que l’arrivée magique de 5 aigles d’un changeforme et de Radagast mette fin à la bataille de la manière la plus illogique qui soit ( il restait bien plusieurs milliers d’orcs quelques scènes plus tôt )

Rajoutez à cet incroyable pugilat le postulat respecté qui veut que les orcs soient visiblement en papiers mâchés car des pierres lancés par un hobbit ou des humains inexpérimentés aux combats sont capables d’en venir à bout.

Saupoudrez le tout d’un autre postulat bien lourd hérité de la trilogie initiale : Légolas faisant du Légolas de la manière la plus caricaturale possible ( je vole sur une chauve souris et sur des pierres qui s’écroulent).

On rajoute à cela un casting toujours aussi brillant entre un roi elfe aussi expressif qu’un acteur de twilight , un Thorin qui passe subitement de gentil à fou avec un degré de nuance digne d’un film d’action américain un Barde toujours aussi inutile ou encore le sublime adjoint au maire qui sert sans doute de rappel cliché à l’état initial de conte de l’œuvre mais qui au fond est beaucoup moins marrant que le reste du film.

Oh et comment pouvais-je oublier de préciser que Bilbo se fait tranquillement assommer en plein milieu du camp ennemi et se réveille un peu plus tard comme une fleur alors qu’il était bien en vue de tous les orcs du coin…

Je vais m’arrêtez là mais sachez qu’il vous reste beaucoup à découvrir, un duel d’autistes sur la glace, un autre sur un pont, un coup de cloche magistral, un gandalf qui ne sert à rien et beaucoup d’autres, ce film est une perle de petits détails foiré en son genre.

Pourtant malgré tout ça tout le film n’est pas à jeter, comme l’a souligné l’un de mes cher ami, la bande son est de haute volée, Erebor est toujours bien sympathique et l’on a droit à quelques scènes plutôt sympa de tant à autres.
Mais très sérieusement jamais en entrant dans la salle de cinéma je ne me serais attendu à autant rire devant un film qui n’aurait rien du avoir de comique.
Brume_Ondeblois
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 18 déc. 2014

Critique lue 463 fois

8 j'aime

6 commentaires

Brume_Ondeblois

Écrit par

Critique lue 463 fois

8
6

D'autres avis sur Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées

Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées
Vivienn
3

Legolas Tout-Puissant

Le grand débat qui restera quand à cette adaptation des aventures de Bilbon Sacquet au cinéma, c’est bien sur celui de son découpage. Trois films de deux-heure trente à trois heures étaient-ils une...

le 1 déc. 2014

189 j'aime

10

Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées
Gothic
4

♫ Tolkien’ Bout a Revolution ♫

[SPOILER ALERT/ALERTE GACHAGE] Suite et fin des aventures de Bilbo en Terre du Milieu. Après "Un voyage inattendu", plutôt attendu et convenu justement, et une "Désolation de Smaug" plus surprenante,...

le 21 déc. 2014

166 j'aime

43

Du même critique

CrossCode
Brume_Ondeblois
9

Ise-kaiser

Si vous avez regardé ne serait-ce qu’un animé depuis le début de la seconde décennie de ce millénaire, il y a de forte chances que vous soyez tombé sur l’un de ceux où les protagonistes de l’histoire...

le 26 oct. 2018

23 j'aime

2

The Future Diary
Brume_Ondeblois
6

Le summum d'un genre.

Mirrai nikki est un anime à la fois très conventionnel et novateur. Conventionnel dans ses personnages qui respectent bien la plupart des clichés japonais, cliché dans son esthétique passe partout et...

le 30 juil. 2013

20 j'aime

4

Child of Light
Brume_Ondeblois
7

L'enfance de l'art.

Les rpg font souvent la part belle à l'enfance et aux contes de fées. Prophéties, magie et créatures fantastiques y sont souvent liés Sur cet aspect là Child of light n'a point innové. Néanmoins son...

le 2 mai 2014

16 j'aime

7