Ce film je sais pas si je pourrais dire que je l'attendais. Ayant lu les bouquins, je savais que ça serait pas pareil, parce que Peter Jackson a clairement montré dans les deux précédents opus de la saga que le livre bah... il s'en foutait un peu. Mais tant pis. Passé ce détail, oui j'attendais impatiemment le dernier épisode de la trilogie !
Pour la trame scénaristique ? Non évidemment ! Parce que au fond je savais aussi que le film allait pas être un bijou d'écriture.
Non j'attendais ce film pour ce qu'il représente à mes yeux et à ceux de beaucoup d'autres j'en suis sûr: un rêve d'enfant ! Oui un sacré rêve d'enfant ! Des montagnes grandes comme l'Everest partout, des plaines immenses que les gens traversent en courant ou à cheval, des rôdeurs qui font des centaines de km pour regarder ce qui sort d'une forteresse oubliée, des elfes, des nains, des hommes. Bref de l'épique à en rassasier les plus demandeurs ! Et ce film ce n'est QUE ça ! Entre les nains qui arrivent sur des béliers et des cochons en armure, les porteurs de bouclier qui érigent une muraille infranchissable avec une coordination sublime, les elfes dans leur régularité et leur irréprochable unique, les orques en nombre infini, on ne peut qu'être subjugué par tant de choses qu'au final on attendait depuis le Retour du Roi !
Bien sûr il y a des choses un peu capillotractée, et un penchant de la part du réalisateur pour tout ce qui touche au BTP. Vous allez me dire: "Tu as vu le film après 15 pintes ?" Non, juste des trolls avec des triangles de pierre sur la tête qui démolissent des murs, des nains qui lancent une cloche en or pour casser une porte, et bien sur Legolas qui conduit un troll avec une épée fichée dans le système nerveux pour fabriquer un nouveau pont à base de tour de guet.. que dire de plus si ce n'est pas magique ??
D'innombrables choses sont mal faîtes dans ce film, des ralentis qui ne servent à rien, des scènes entières inutiles, mais qu'importe: cette Terre du Milieu me transportera toujours autant, et je rêve encore de pouvoir charger parmi les rohirims ou d'être dans la multitude de nains dévalant les pentes d'Erebor. Peu importe ce que font les réalisateurs, elle est d'ors et déjà dans ma tête; elle restera l'épique qu'elle est devenue !
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