Le Hobbit : La Désolation de Smaug par g0urAngA

Peter Jackson à su redresser la barre, et dans la manière. Si le premier volet de la nouvelle trilogie avait pu laisser certains spectateurs sur leur faim, sa suite devrait répondre à leurs attentes, et pourquoi pas, leur offrir quelques nouvelles surprises. Pour ce nouvel épisode, le cinéaste néo-zélandais propose un dépaysement très agréable, s'éloignant des territoires que l'on a pu découvrir dans la saga Le Seigneur des Anneaux ou même le volet précédent.

La marque significative du réalisateur et son amour pour les univers inconnus se retrouvent dans toutes les scènes. En effet, le film se transforme en véritable spectacle visuel, grâce à une 3D maîtrisée, mais surtout, à cette nouvelle technologie de filmer en 48 images par secondes. Tout cela, sans temps mort, et en dépit de sa durée de 2h40.

Si Martin Freeman reste excellent et au cœur de l'intrigue, le long métrage est marqué par le retour de Legolas, une vieille connaissance mais aussi une nouvelle arrivante, l'elfe Tauriel, qui prend les traits d'Evangeline Lilly. Un challenge important, puisque son personnage n'existe pas dans le roman de Tolkien. Enfin une femme guerrière dans la Terre du Milieu ! Car si Arwen, le personnage féminin emblématique du Seigneur des Anneaux, était plutôt bon, Tauriel prouve bel et bien que les hommes ne sont pas les seuls à savoir manier l'arc et l'épée.

À l'arrivée, La Désolation de Smaug s'inscrit dans la lignée des films de la première trilogie, visuellement très aboutis et avec juste ce qu'il faut d'humour et de clins d'œil envers les aventures de Frodon pour ravir les puristes. Malin, Peter Jackson a su enfin trouver le juste équilibre entre l'adaptation du livre et l'ajout d'éléments qui enrichissent l'histoire...