Esthétique draconienne

Soyons honnête : l'histoire rallongée des aventure écrites par un sobre prof de vieil anglais patriote, qui trouve son inspiration dans les légendes nordique de l'Eda à Beowulf, ne m'attire pas au plus haut degré, même si j'adore la mythologie nordique en tant que telle, avec ses dieux tout en subtilité. Surtout que tout cela est terriblement romantique (contrairement à son contemporain Ian Fleming, ici il n'y jamais de sexe) et que les méchants n'ont jamais de femmes (ou est-ce femelle dans ce cas ?). Non mais c'est vrai, avez vous ne serait-ce qu'entre aperçu une fille Orc dans un des films de Peter Jackson ? Ou une maman Gobelin ? Voir même une naine ? En revanche des jolies Elfes il y en a ! D'ailleurs Tauriel est magnifique. Je comprends qu'il y a une symbolique dans tout cela, elle est juste plus tangible dans un livre.
Enfin bon c'est comme pour l'épisode précédent : c'est beau. L'image est propre, mais propre. C'est poli et doré à l'or fin ce film. Un autre point fort si je puis dire c'est que ce film s’embarrasse moins de scènes inutiles mais abuse quand même longuement sur la rencontre avec le dragon Smaug. Mais il est beau. L'image est ... bon propre. Vous avez saisis. Ah et certaines séquences de combats sont époustouflantes, quand même.
En résumé, comme pour le premier épisode de la trilogie : c'est beau. Et pour le coup moins ennuyant.