Si par hasard vous trouvez un dragon endormi, surtout ne le réveillez pas!

Comme le premier, j’attendais la suite avec beaucoup d’impatience. Ce second long-métrage de la trilogie du Hobbit reprend là où le premier s’est arrêté, en plein milieu d’un voyage mirifique. C’est sans la moindre déconvenue que nous retrouvions Bilbo Sacquet, Gandalf le Gris et les 7 nains dans leur traversée périlleuse, en ayant toujours l’objectif de reprendre la Montagne Solitaire, celle qui est gardée par un impitoyable dragon. Pas besoin d’aller plus loin pour découvrir que Bilbo tient le fameux anneau, la pièce maîtresse de cette trilogie, celle qui sera détruite par Frodon dans la franchise du Seigneur des anneaux.


Voyant cet anneau bien gardé par Bilbo, on peut se dire que la franchise n’a plus son intérêt puisqu’on voulait savoir comme ce dernier est entré en possession de cette pièce qui le fascine. Cela dit ! L’avoir est une chose, découvrir son origine et la manière comment il hante l'esprit de son propriétaire en est une autre. Et c'est dans cette deuxième vision que j'ai continué l'aventure tout en stimulant une grande curiosité, histoire de voir comment l’anneau est utilisé d’une manière abusive, au point de ne plus vouloir s’en débarrasser. On peut du coup considérer Bilbon comme le Frodon de cette trilogie, un personnage s’apprêtant à utiliser l'anneau pour jouer l’homme-invisible et éviter de se faire capturer par de dangereuses et impitoyables créatures.


Avec ce genre de contexte scénaristique nerveux, le réalisateur Peter Jackson ne laisse en aucun cas l’ennui s’installer. Il truffe sa production d’une richesse absolue en intensité et en affrontements sans se perdre dans son univers. Il pratique la magie du cinéma en se concentrant sur un seul et unique point, impressionner les cinéphiles. C’est donc dans cette optique qu’on réunit de nouveau le casting du précédent film avec des acteurs toujours aussi excellents tels que Martin Freeman ou Ian Mckellen. Un vrai plaisir de les revoir habiter leurs personnages avec brio. Mais le plaisir est encore plus grand quand le cinéaste nous fait l’honneur de faire manifester Legolas, l’elfe acrobate et l'un des personnage emblématiques de la précédente trilogie, campé par le même acteur, un brillant et classe Orlando Bloom.


Aussi badass que ce dernier, Evangilly Lilly crève l’écran avec une beauté éclatante en tant que Tauriel, une elfe fougueuse et tombant amoureuse d’un des nains du groupe. Curieux comme relation mais pourquoi pas ? Ce serait très intéressant de voir comment ce genre de relation s’évolue dans une aventure aussi épique que L'hobbit sachant que les nains et les elfes n'ont pas l'habitude de cohabiter ensemble. Une petite idée bien placée dans un scénario bourré de scènes de combats qui font mouche telles que l’attaque des araignées géantes en plein milieu d'une vaste forêt ou même celle des tonneaux utilisés par les nains comme moyens de transport, dans un lac déchaîné, avec une armée de trolls dans les alentours.


Avec une mise en scène soignée et un emploi d’une technologique cinématographique très pointue, on est littéralement embarqué dans un voyage dans lequel plusieurs et diverses créatures sont déterminées à d'occire les nains ou Gandalf en osant se mettre sur leur chemin. Chaque scène de combat est de plus en plus engageante pendant le visionnage jusqu'à la rencontre fracassante entre Bilbo et le titanesque dragon Smaug dans la Montagne Solitaire. J’ai failli jeter un waouh tellement que l’interprétation de Benedict Cumberbatch dans la peau du dragon est surprenante, surtout quand ce dernier mouve dans une grotte remplie abondamment de pièces ou de pierres précieuses sans voir une seule partie de la surface, voire même à perte de vue.


C'est carrément du surréaliste, je n'ai pratiquement vu que des scènes mythiques, suffisamment assez pour croire que Peter Jackson réinvente le genre fantasy à son image. Comme vous l’avez sans doute compris, je n’ai pas connu la déception. Ce film est aussi impressionnant à le voir que le précédent avec des combats hautement bien chorégraphiés, des effets spéciaux étonnants, des décors somptueux et une exploitation de l’univers de la Terre du Milieu toujours aussi approfondie. Rien à dire, ce second opus est aussi abouti que le premier. Et je serai bien curieux de découvrir la suite des événements. 10/10



Si cela doit finir dans les flammes, alors nous brûlerons tous ensemble !


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le 11 janv. 2018

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LeTigre

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