Non, vraiment, je ne sais pas quoi dire.
OK, côté positif, il y a le fait que, contrairement à la plupart (voire la totalité) des films non produits en URSS avant la Perestroïka, celui-ci ne considère pas le communisme comme une maladie mentale. Ce qui est rassurant. Mais son propos ne va guère plus loin. Tout ça manque de punch, de révolte, de nouveauté, d'originalité. C'est bien joué, oui, mais.. bof.
Raoul Peck a-t-il eu du mal à trouver des financiers désireux de lui laisser la bride? Ou au contraire, a-t-il trouvé des financiers parce que son scénario n'entendait pas casser trois pattes à un canard néo-libéral? Quoi qu'il en soit, le résultat est soft, trop soft.
Pas révolutionnaire, donc.
Ah, et puis, on s'en fout de savoir que Karl et Jenny baisaient.