B.H.L (Boulard Hyperlaxe Lamentable)

Pour notre recette, vous aurez besoin de:
1.5 kg de boeuf maigre type paleron, galinette coupée en gros morceaux
3/4 oignon
3/4 carotte
1.5 feuilles de laurier
1.5 gousses d'ail
3/4 bouquet de thym
Poivre et sel
3/4 orange prélevée au moins 8 jours avant et bien sèche.
225 g d'olives noires dénoyautées
1.5 cuillères de coulis ou de sauce tomate épaisse
1.5 cuillères d'huile d'olive (dans l'idéal, des Baux, évidemment)
3/4 bouteille de vin rouge Côtes du Rhône (Rouge de préférence Gigondas ou Vacqueyras.


1. Dans un saladier, mettre la viande, l'oignon et la carotte finement coupés, l'ail épluché, le thym et le laurier, le poivre et le zeste d'orange coupé.
2. Verser le vin et laisser macérer de 12 à 24h au frais.
3. Le lendemain, égoutter la viande et la faire revenir dans une sauteuse, dans l'huile très chaude, morceau après morceau, la déposer dans une cocotte-minute.
4. Porter ensuite la marinade et ses ingrédients à ébullition dans la sauteuse ayant servi pour la viande pendant 5 mn.
5. Verser sur la viande, saler (mais pas trop, car on va ajouter des olives en fin de cuisson), ajouter la sauce tomate.
6. Fermer la cocotte-minute et laisser cuire 1 h 30 à partir de la rotation de la soupape qui doit tourner à vitesse lente (le feu ne doit pas être trop vif pour éviter que la viande "n'attrape"au fond).
7. Laisser refroidir la cocotte, ouvrir et rajouter les olives noires et 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive.
Note de l'auteur
La recette n'en sera que meilleure une fois réchauffée, on peut donc la préparer 1 à 2 jours avant et la conserver au frigo. Rajouter éventuellement quelques cuillerées à soupe d'eau chaude si la sauce est trop épaisse. On peut la déguster avec des pommes de terre vapeur ou avec de grosses pâtes style 'penne rigate' cuites 'al dente'. C'est aussi un plat qui se congèle très bien ! Il est indispensable d'utiliser un très bon vin rouge. Si l'usage de la cocotte-minute fait tiquer les puristes, la cuisson peut se faire dans une marmite en terre, sur un feu de bois, pendant 5 heures comme la daube d'Ennemonde dans le roman de Giono... Ou encore dans une cocotte en fonte sur le gaz, à feu doux pendant 3 heures en mettant régulièrement de l'eau dans le couvercle de la cocotte. 


Voilà, si le film est nul, vous avez au moins une autre recette de daube disponible !
Autrement, quoi ajouter ? C'est une abomination. Autant le film de sa femme « Alien Crystal Palace » n'était pas une réussite, ça avait un côté onirique presque plaisant quand on connaît le personnage. Elle a fait, presque volontairement une série Z², donc nous pouvons avoir une certaine sympathie pour quelque chose qui donne l'impression de se prendre au sérieux, mais qui en réalité n'est pas le cas. Ici, BHL a pensé faire un grand film. C'est Raté !! Sans intérêt. On ne comprend rien. Les personnages qui cachent des mystères sont repérés tout de suite, ce qu'on n'imagine pas en avoir parce qu'aucun axe ne va dans ce sens en ont. On ne comprend pas les enjeux, les buts poursuivis par chacun. Il y a pas mal de corps dénudés, mais ça ne sert pas à grand chose.
Karl Zéro, n'en parlons pas. On l'aime bien, mais on ne comprend pas ce qu'il fait là. Il est avec Arielle en voiture dans la scène d'ouverture et sur-joue la scène, car celle-ci est muette, et c'est très mal fait. Admettons que ce soit un effet recherché par la réalisation. Le problème, c'est qu'ensuite il continu ce sur-jeu. 
Évidemment, BHL ne loupe pas l'occasion de parler de lui, projetant sur son personnage celui qu'il pense être dans le futur « Un grand écrivain, un peu usé, mais capable d'être encore frappé par la grâce ». Celui que l'on appelle que par son prénom, Alexandre (Au contraire des grands écrivains que l'on désigne par le nom de famille : Hugo, Zola, Balzac.) Non, ici, c'est le prénom qui prédomine. Qu'a voulu nous dire BH ? Celui qu'on ne désigne que par ses initiales comme SNCF, EDF, . Celui qui a fait de la philosophie une entreprise de conseil en relations diplomatiques ? On ne sait pas très bien car tout est foutraque ! Mais c'est sûr qu'il parle de lui : la preuve, il y a une révolution. Le plus terrible avec cette révolution, c'est qu'on nous en parle régulièrement au cours du film. On la voit se préparer, mais on arrive quand même à n'y rien comprendre !
Et sinon, il y a Delon. Delon, dans ce film, il me fait penser à Zidane. C'est Zidane en équipe de France en 2006. Il y a un coach (un réalisateur), mais un peu fantoche, mais Zinédine Delon, dans ce marasme, il sait quoi faire, et il mène sa barque tranquille et aide le groupe à progresser.
Bien, c'était un film Catastrophique, capable de faire renaître un conflit dans les Balkans et pendant que vous préparez votre Daube, je m'en vais préparer une nouvelle tarte pour le sauveur des peuples, celui qui à fait ouvrir les yeux sur tous les drames... Et qui les a tous aggravés. Réalisateur ça ne s'improvise pas.


Signé Sarrus Jr.

Sarrus-Jr
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le 14 avr. 2020

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