Si la série des Harold & Kumar n'a pas forcément enchanté le public de notre beau pays, il en est autrement Outre-Atlantique où ces deux buddy-movies déjantés ont acquis très rapidement un statut de films cultes. Ainsi, après une virée dans la New Jersey à la recherche d'un White Castle et une échappée extraordinaire de la prison de Guantanamo Bay, nos deux compères se sont quelque peu brouillés et vivent chacun de leur côté : Harold est marié à Maria et vivent ensemble dans une luxueuse résidence tandis que Kumar a sombré dans le farniente total depuis sa rupture avec Vanessa.


Pourtant, la veille de Noël va rassembler le dynamic duo pour une dernière aventure... Voilà donc nos deux trublions lancés à travers une véritable chasse au sapin de Noël où ils n'ont que quelques heures pour en trouver un avant le retour à la maison de la famille de Maria (dont l'inénarrable Danny Trejo), des Mexicanos dangereux qui risquent de faire passer un sale quart d'heure à leur coréen de beau-fils s'ils ne trouvent pas le sapin bien décoré en rentrant de la Messe de minuit. Kumar ayant malheureusement brûlé le précédent, il s'embarque lui aussi dans la péripétie qui s'annonce bien entendu mouvementée, les deux ex-meilleurs amis ayant conservé ce don pour enchaîner les problèmes.


C'est donc parti pour une nouvelle folle nuit en plein New York où Harold et Kumar vont être confrontés à un gangster ukrainien qui croit que sa fille a été violée (inattendu Elias Koteas). Pourchassés et à nouveau dépassés par les évènements, la suite va être une succession de situations toutes plus dingues les unes que les autres. De rencontres fortuites en retrouvailles obligatoires avec Neil Patrick Harris, de retour après avoir été viré du Paradis et qui se livre ici à une auto-dérision hilarante concernant son homosexualité dans la vraie vie, Harold et Kumar vont vivre une nuit encore plus mouvementée qu'auparavant.


Imaginé et filmé dès le départ en 3D, ce qui donne une mise en scène explosive où le décor part très souvent en vrille et où divers objets nous arrivent clairement en pleine poire, ce troisième opus possède une mise en scène visuellement époustouflante, le réalisateur nous assénant de séquences en slow-motion détonantes ainsi qu'un passage en pâte à modeler à mourir de rire. Toutefois, les frasques du scénario et l'ajout désormais assumé d'un côté fantastique bien barré font de ce troisième opus une vraie réussite tout aussi culte que ses prédécesseurs.

Créée

le 16 avr. 2019

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