Jolie fresque romantico-judiciaire moderne à l américaine, cette fois presque exclusivement masculine. Conflit entre un père et son fils qui partagent pourtant les mêmes passions et exigences : amour, intégrité, reconnaissance de l autre.
L essentiel repose sur la qualité passionnelle, l émotionnel, l évolution affective, et non sur le pragmatisme, le réalisme ou l aventure. Et la leçon essentielle se constitue par le thème de la réalisation de soi, de la transcendance humaine par la compréhension, le pardon et le courage de son évolution intime.
Complètement invraisemblable évidemment. On n imagine pas un pareil lien de parenté entre un avocat et son client, surtout quand ils s épanchent aux larmes en pleine audition. Un certain manque d envergure aussi quant aux enjeux, sans doute parce que les références masculines américaines se limitent aux valeurs comptables, viriles et guerrières. Quel gâchis.
L histoire reste captivante et rondement menée, grâce aux excellents Vincent D Onofrio, Billy Bob Thornton, et Vera Farmiga. Mais surtout grâce à la maestria de Robert Duvall, en vieillard fier, aigri, buté, malade, pitoyable, mourant mais terriblement noble. Et malgré le jeu chroniquement surexcité de Robert Downey.