Sentiment mitigé après le visionnage de ce film, que j'avais enregistré il y a longtemps.
Le jeu des acteurs est époustouflant, avec un duo Noiret-Brialy stratosphérique et un Galabru incroyable dans le rôle d'un fou torturé.
Par contre, j'ai eu un peu plus de mal avec le découpage du film qui n'est pas toujours très clair. On revoit souvent des scènes des pérégrinations de Galabru et on ne sait plus trop si on est dans le passé ou le présent.
Enfin je n'ai pas bien compris le message et la signification du film, d'un combat d'esprit entre quatre yeux Noiret versus Galabru, juge versus assassin, ça tourne à l'affaire politique vers l'ascension du socialisme en France, et ça finit même sur une leçon de morale que j'ai eu du mal à encaisser, comme quoi en gros un pédophile criminel c'est pas pire que les grands patrons des industries, qui ont aussi tué des enfants à leur manière. En tout cas je l'ai pris comme cela.
Dans ce contexte, le revirement d’Isabelle Huppert, de simple paysanne en égérie du socialisme sur quelques minutes de film, est assez déconcertant.