Amis des automates, bonjour !

Ce film est atteint d'une pénibilité incurable affligeante, consternante, exténuante, abêtissante !
On doit supporter les bavardages délirants de deux branquignols pendant plus de deux heures ! Les autres noms du générique sont un gag, une escroquerie au générique : il n'y a dans cette pantalonnade que deux guignols ! C'est du reste bien suffisant pour cette histoire neu-neu.
Question parité, ne cherchons pas de vieille lady avachie : aucun rôle féminin !
De plus, j'ai horreur des huis-clos, et là on est plutôt gâté ! Toute l'inaction se passe dans un château hanté d'automates ! Quelle ingéniosité ! Moins cher à payer qu'un comédien en chair et en os !
Comme si ça ne suffisait pas, le verbiage vous est asséné à la vitesse d'un TGV et la traduction en français n'est probablement pas une des meilleures qui soit ! Que reste-t-il donc à cette histoire grand-guignolesque ? Rien, tout au plus les amateurs de métaphysique trouveront-ils leur bonheur dans les digressions autour du thème du jeu... C'est bien mince et ça n'explique pas pourquoi on porte Mankiewicz aux nues pour avoir été le géniteur-réalisateur de cette histoire, aussi indigeste que la "panse de brebis farcie, sauce mente à la confiture d'airelles"
C'est encore plus mauvais que le Hercule Poivrot de Tata Christie ! Fallait le faire !
Précisons enfin que ce navet n'avait fait que 388 000 spectateurs en salles françaises à sa sortie ! Alors quand je vois tous les louanges attribués à ce faux-film, je me gausse, je me gausse !