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34 years a slave
Armé de son charme ricain breveté, The Butler est fait pour verser sa petite larme à emporter, que ça dégouline sur ta joue sans crier gare alors que l'on ne voit que des gros plans de visages...
Par
le 29 avr. 2014
28 j'aime
Le Majordome par Anna
Une fresque familiale sur fond de faits historiques : je ne suis d'habitude pas cliente de ce genre de films, mais c'était l'occasion d'avoir un point commun avec Obama (gagné : j'ai gros chialé comme un gros bébé).
Le casting de folie laissait présager du meilleur, mais le rythme impose rapidement des longueurs, des raccourcis, sur fond d'un scénario qui déroule une pelote tirée par les cheveux, mené avec des gros sabots et au final décevant (malgré ma note qui représente en réalité le nombre de mouchoirs écoulés).
Forest Whitaker est très efficace dans le rôle : il est touchant comme il faut, gentil, cultivé, pas très subversif (heureusement, ils ont mis une fille qui rote à table chez ses beaux-parents, pour la subversion) mais qui gueule quand on le pousse à bout (= quand une fille rote à table). Très retenu, un peu naïf, avec ce truc solide de fragilité (le paradoxe 100% déclencheur de larmes),
J'ai quand même eu du mal à comprendre quel était le sujet de fond, ça semble être les réactions possibles à la ségrégation, mais ça pourrait tout aussi bien être les liens familiaux émouvants (j'ai déjà dit que j'avais pleuré ?).
TL;DR pleure, tu pisseras moins.
Le casting de folie laissait présager du meilleur, mais le rythme impose rapidement des longueurs, des raccourcis, sur fond d'un scénario qui déroule une pelote tirée par les cheveux, mené avec des gros sabots et au final décevant (malgré ma note qui représente en réalité le nombre de mouchoirs écoulés).
Forest Whitaker est très efficace dans le rôle : il est touchant comme il faut, gentil, cultivé, pas très subversif (heureusement, ils ont mis une fille qui rote à table chez ses beaux-parents, pour la subversion) mais qui gueule quand on le pousse à bout (= quand une fille rote à table). Très retenu, un peu naïf, avec ce truc solide de fragilité (le paradoxe 100% déclencheur de larmes),
J'ai quand même eu du mal à comprendre quel était le sujet de fond, ça semble être les réactions possibles à la ségrégation, mais ça pourrait tout aussi bien être les liens familiaux émouvants (j'ai déjà dit que j'avais pleuré ?).
TL;DR pleure, tu pisseras moins.
7
Écrit par
Créée
le 11 sept. 2013
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