Aux 24 heures du Mans, en 1955, Mercedes veut marquer les esprits et emporter la victoire face à l'écurie concurrente Jaguar. Cette course sera marquée par l'accident le plus meurtrier qui fera 80 victimes lors de l'explosion de la la Mercedes de Pierre Levegh.
C'est ce que nous raconte le court-métrage "Le Mans, 1955" de Quentin Baillieux. Production française d'Eddy & De films en Aiguilles, réalisé en dessin traditionnel et 3D, le film ne s'appesantit pas sur le sensationnalisme morbide de l'accident mais se concentre d'avantage sur les relations dans l'équipe, les conséquences et la prise de conscience d'une telle tragédie.
Mercedes, alors qu'ils sont en tête, décidera de se retirer et ne concourra à nouveau à cette course que 43 ans plus tard.
Sobrement mais efficacement réalisé, ce court de 15 minutes est autant un hommage qu'un témoignage fort de ce 11 juin fatidique.
Avec l'ambiance sonore qui vous met au cœur de la course et des événements, des dialogues qui sonnent juste et une réalisation digne d'un film "live".