Très risqué de s'atteler à réaliser une suite non seulement d'un carton au box office mais également d'un succès critique. Et bien avec ce monde perdu, le maestro Steven Spielberg réussi encore à fixer la barre très haute avec 50 % de blabla en moins, plus d'épouvante et d'angoisse. Malgré l'avoir vu à de nombreuses reprises je suis toujours autant effrayé et stupéfait par l'efficacité de nombreuses scènes ou la tension est à son comble. Les péripéties toutes plus inattendues les unes que les autres. On voit bien que chaque plan est travaillé avec soin. Les décors encore une fois de plus très variés et fourmillent de détails. Niveau casting et bien on retrouve avec plaisir, pour une simple figuration, grand papa richard ammond ainsi que ses deux petits enfants. Mais également le sympathique T REX accompagné de son épouse et son fils. Velociraptors, et nouvelles créatures démoniaques sont également au rendez-vous. Julian Moore forme un duo extrêmement bine ficelé avec Jeff Goldbum, paralysé dans le premier film et qui ici semble vouloir prendre une revanche. Après dès que Spielberg tente d'en faire trop c'est pas vraiment discret. Une sorte de prise de karaté exécuté par une gamine de 12 ans pour venir à bout d'un velociraptor, on aurait vraiment pu s'en passer. Tout comme l'invasion du T REX à San Francisco pour tenter de parodier King Kong, la bêtise de l'homme ou je ne sais quoi. Mais il y a film à pop-corn raté et film à pop-corn réussi, ici la dernière vingtaine de minutes vient faire tout capoter hélas....
Le monde perdu, reste cependant indémodable.
Avec toujours l'excellent John Williams à la musique qui accompagne avec plaisir toutes les scènes clés du film pour vous donner un avant goût plus que ravageur sur les méfaits d'un retour au Jurassic.