Drakkar et grosses peluches
Sympathique "Seigneur des Anneaux pour enfants", la licence des Mondes de Narnia avait réussis à produire des films de qualité, mix audacieux et réussis entre univers candide, heroic fantasy et dimension épique sous une musique enchanteresse.
Mais sous un titre joliment traduis, l'odyssée du passeur d'aurore se révèle creux et passable:
7 épées à récolter, 5 mini histoires sur 5 îles, des péripéties lambda et un boss de fin dans le dernier niveau.
On retrouve quelques personnages célèbres de la série mais globalement peu attachants, exception faite bien sûr d'Aslan, la grosse peluche mascotte de la saga.
De plus, pas de méchant emblématique, telle que la sorcière blanche du premier qui mine de rien en jetait pas mal sur son char tiré par des ours polaires.
Côté visuel, ce troisième Narnia reste beau mais moins que les précédents, avec un travail graphique moins appréciable dû il me semble à un certain changement de réalisateur.
Clairement ce film n'est pas destiné en priorité aux enfants de plus de 13 ans, et j'essaie de la juger de façon objective malgré mon sens critique d'adulte plus aiguisé. Le passeur d'aurore a tout de même quelque qualités, comme le respect de l'univers de Lewis... mais je n'ai pas accroché. Le premier tome - nom trop long que j'ai la flemme d'écrire en entier- s'était révélé être bien ficelé, Prince Caspian se défendait bien mais là...
Même le thème musical phare d'Harry Gregson-Williams n'intervient que trop peu souvent pour apprécier l'ambiance "océanique" de ce volet.
Une déception, par rapport à ses prédécesseurs, et un film d'heroic fantasy très moyen.