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Haute trahison
Alors que John Ford enchaîne les films à un rythme très élevé, il décide en 1936 de livrer une oeuvre plus personnelle où il revient sur la condition de son pays d'origine, à savoir une Irlande...
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Le Mouchard par Johannes Roger
Un film à part dans la carrière de John Ford, énorme succès public, « Le mouchard » suis les mésaventures de Gypo, brute épaisse bas de plafond qui trahit un de ses amis nationaliste irlandais, pour seulement quelques billets, gagné pour plaire à la fille qu'il aime. Le film se transforme vite en parabole biblique avec l'argent comme symbole de culpabilité. Ford suis le parcours de son anti-héros durant une nuit unique, unité de temps dans laquelle Gypo se perd, partagé entre ses pulsions primitives et son sentiment de honte. On sens encore dans la mise en scène l'influence du cinéma muet, tout y est outré, voir excessif, pourtant la sauce prend. Peut être justement parce que ce traitement naïf correspond à la personnalité de Gypo. On peut également le comparer au « M » de Fritz Lang, l'innocence en plus. A noter aussi quelques beaux personnages féminin, et une morale ambiguë qui ne juge pas totalement les personnages.
7
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le 17 janv. 2014
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