Le Musée des Merveilles est un film de Todd Haynes, basée sur le livre “Wonderstruck” ou “Blackout” en Français. Il a été nominé au festival de Cannes.
C’est l’histoire de Rose et Ben, deux enfants vivant dans deux époques bien différentes, mais dont les vies sont étroitement liées.
New Jersey, 1927. Rose, une fillette sourde-muette, est isolée, il lui est interdit de sortir à cause de son handicap. Elle se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice et découpe des photos d'elle dans un magazine. Rêvant d’une vie différente, elle part à New-York pour rencontrer cette mystérieuse actrice.
Minnesota, 1977. Ben Wilson, devenu sourd après que la foudre ait frappé sa maison, rêve de rencontrer son père. Suite au décès de sa mère, il part à sa recherche, toutes les pistes le mènent à New-York.
Avant d’aller voir ce film, il faut savoir que c’est un film quasi muet, en effet il n'y a que très peu de dialogues.
L’histoire de Rose, présentée en noir et blanc semble rendre hommage au cinéma muet des années 20, période pendant laquelle se déroule l’histoire de la petite fille.
Les années 70 où l’on rencontre Ben sont présentées en couleur. Le dialogue est présent jusqu'à ce qu’il perde son ouïe. Dès cet instant le film devient quasi muet, même si certaines scènes comportent encore quelques dialogues.
Il semblerait que les seuls liens entre Ben et Rose sont: New-York, le musée et leur surdité, mais on se pose quand même la question: quelle est la place du musée dans l'équation ? C’est seulement au bout d’une heure qu’il fait son apparition, pourtant le film est bel et bien appelé Le Musée des Merveilles.
Il faut dire les choses comme elles sont: la plupart du film le spectateur est largué. On ne comprend vraiment pas comment l’histoire d’une petite fille sourde et muette des années 20 et celle d’un garçon des années 70 peuvent être liées.
De plus, les allers-retours entre ces deux époques sont tellement fréquents que l'on en perd le fil, ce qui mène le spectateur à se demander pourquoi il a payé un ticket pour passer deux heures dans l’ennui absolu.
Il faudra finalement attendre les trentes dernières minutes du film pour faire le lien entre ces deux enfants. Mais cette scène finale, qui répond à toutes les questions que pouvait se poser le spectateur, est malheureusement lassante et longue. Le spectateur est confronté à une fin surexplicative où absolument rien n’est laissé à son imagination.
Pour conclure,
j’ai été vraiment déçue par ce film, je ne m’attendais pas du tout à un film muet. J’aurais pu passer outre ce détail si l’histoire en elle-même avait été intéressante mais malheureusement je l’ai trouvé fastidieuse et ennuyante. On se pose beaucoup trop de questions, et les explications de fin n'ont, à mon avis, pas pu sauver ce film.