Le nom des gens, c’est l’histoire de Baia (Sara Forestier), la 20aine, qui bosse pour une radio … Elle sélectionne les auditeurs, pour qu’ils puissent passer à l’antenne … Elle a un hobby, qui lui prend beaucoup de temps, convertir des mecs de droite à gauche … Et pour ça, elle a une technique bien à elle … (Je te laisse découvrir sa technique car ça serait dommage de te spoiler et ce n’est pas le final de GoT : du coup, ça ne serait pas drôle !) …
Arthur Martin, quant à lui, (Jacques Gamblin) est un mec, la 40aine, qui a pour taf de découvrir de quelle maladie meurent certaines espèces d’oiseaux, afin de déterminer si il y a un risque d’épidémie animale, voire humaine … Il passe à l’antenne de la radio, où bosse Bahia, pour expliquer son métier …
Bahia se fait payer un verre par Arthur et lui demande quand est-ce qu’ils couchent ensemble … Si ils vont chez elle ou chez lui !
Bahia a un père algérien, une mère française … Arthur, quant à lui, a une mère juive et un père français … Bahia y voit la diversité, la mixité de la France, la naissance d’une histoire d’amour, qui peut pousser encore un peu plus loin son côté « Fuck les préjugés », un peu comme une revisite de L’esquive de Kechiche (La vie d’Adèle), revisite de Roméo et Juliette de Shakespeare !
Arthur Martin a des parents, qui refoulent complètement leurs origines, marquées par la 2nde guerre mondiale et ses camps de concentration … Les conversations à table, dans sa famille, tournent autour de rien et tous les sujets se révèlent être tabous !
Bahia en a que faire des préjugés … Arthur flippe de tout … Ce couple, Forestier-Gamblin, fera exploser bien des frontières dans ce film, qui tu l’auras compris, donnera lieu à des situations cocasses et drôles !
Le nom des gens, c’est un film sur la France et les murs, que se construisent les gens autour d’eux, pour ne pas se regarder, ne pas se parler, ne pas s’écouter …
Le nom des gens est un film pétillant, qui explose les barrières et apporte une vision positive de la diversité, avec un duo d’acteurs, qu’on n’attendait pas et qui fonctionne à merveilles !
« Je suis triste pour les homards. Mais bon, une vie de homard, ça vaut une vie de tourteau. Le capitalisme dit qu’un homard vaut plus qu’un tourteau. Il vaut mieux sauver 7 tourteaux que 3 homards ! »