Le Nouveau Monde par Crocodile
Faire une critique bas-du-front d'un film de Terence Malick c'est super facile, il suffit de placer certaines phrases clés comme "je me suis fait chier", "j'en ai marre des arbres à contre-jour" ou encore "la voix à la première personne OLOL".
Terence Malick filme avec un sens du rythme auquel le spectateur n'est plus habitué, celui de la lecture, celui de la longue description, de la narration à la première personne, de la lenteur. Celui d'une ode à la nature, à mille lieues d'un monde bruyant et chargé en explosions.
La rencontre de deux mondes est filmée comme jamais et j'ai été soufflé par le parallèle de qui n'arrive qu'à la fin du film, celui des autochtones découvrant les étrangers.
Bref, Le Nouveau Monde m'avait intrigué il y a dix ans au cinéma un jour de hasard heureux, dix ans plus tard je m'agenouille devant tant de grâce.
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