La principale difficulté est assez bien levée: à savoir "adapter". Choisir donc une des histoires contenant assez d'intérêt et d'ouvertures et qui de plus soit susceptible de devenir la colonne vertébrale du scénario sur lesquelles d'autres récits viendraient se greffer. Ce récit est celui où Nicolas se méprend des intentions de ses parents de se débarasser de lui parce qu'ils attendent un "remplaçant", autrement appelé petit frère...
Le montage n'est pas mal du tout, assez dynamique et à la hauteur du projet. On est loin bien sûr du génie stylistique, d'un équivalent du travail sur le langage fait par Goscinny, mais on est aussi très loin de quelque chose d'indigne. Les ambitions affichées sont tenues, cela est même drôle parfois.
De grosses bourdes toutefois: le plus stupide est cette transformation numérique du père en monstre (le couteau et notre imagination faisait dix fois mieux dans le plan précédent...) mais le casque de cosmonaute rattrapera ou presque.
Les acteurs sont entre le très bon (l'inventif: Lemercier) et le plus poussif (Nicolas malheureusement).
Un film qui se place dans la tradition d'un Yves Robert, œuvre plus que respectable mais évidemment la question se pose de savoir pourquoi on veut encore faire du Yves Robert en 2009?
Un débat sur l'identité française inconscient?