Le thème a beau être critiqué tant bien qu'en mal, mais au final, on en retient une leçon morale. Plus étonnant encore, il s’attaque ici, à la fois à un « croisement de couleur et de culture » commune qu'est le football américain. Plus qu'une fierté, il s’agit d’un symbole local, qui a vu son image redressé suite à une période d’incompréhension et de colère. Sensible sur le sujet, « Le Plus Beau Des Combats » marque un passage nécessaire, en tant que rappel, basé sur des faits réels. Boaz Yakin maîtrise ce sujet et l’exploite sous forme d’aventure, sans trop cataloguer le parcours des jeunes acteurs. Il va sans dire que Denzel Washington ainsi que Will Patton forment le duo moteur, qui par leur complémentarité, arrivent a en tiré une beauté singulière, le jeu en lui lui-même mais surtout celle de la solidarité. Une équipe ? Certes, mais cela va au-delà d’individus partageant un destin commun… C’est une famille ! On insiste fortement sur l’évolution des relations entre joueurs, aux cœurs jeunes et au pardon apprécié de la coexistence. De cette innocence naît la paix, qui se voit rapidement acceptée quel que soit le camp. Au passage, on peut admirer les débuts de Ryan Gosliing, de Donald Faison et d’Ethan Suplee. Boaz Yakin, par son œuvre, lève la frontière et la question de différence. Ici, le point commun persiste comme jugement dont la rationalité exerce sa force sur la bonté de celui qui combat. L’esprit d’équipe et la part d’humanité en soi suffit à (re)nouer le lien de l’amitié, sûr et solide ! Divertissement à l’appel, joie et plaisir de partage des valeurs de l’amitié à la réception !