Suivre une famille au demeurant banale à travers quelques moments-clés pour ses membres, c'est un défi car réussir à privilégier la sensibilité au pathos lorsqu'on choisit de ne dévoiler que quelques moments de l'histoire, on peut avoir tendance à vouloir faire du larmoyant pour montrer l'importance de la séquence choisie.
Hélas, Bezançon n'évite pas l'écueil. Le résultat est prévisible, convenu et caricatural. Seuls les personnages de Jacques Gamblin et Marc-André Grondin m'ont semblé pluridimensionnels. Les autres? Des clichés que vous pouvez retrouver dans n'importe quel mauvais soap.
Dernière chose, Pio Marmaï, révélation du film? Vous voulez rire? Belle gueule peut-être, acteur non. Son jeu est aussi plat que le rôle qu'il interprète!