Même si analyser la mise en scène de Christopher Nolan n’est pas toujours très intéressant, ses histoires et sa façon de les raconter nous emportent toujours au plus profond de ses œuvres.
Aujourd’hui il s’agit du Prestige, un film dans le pur style Nolan. Tiré d’un bouquin, le film relate la lutte entre deux magiciens de l’ère victorienne, joués par Christian Bale et Hugh Jackman, deux de mes acteurs préférés en plus, qui se livrent une petite guerre, chacun essayant de produire un meilleur tour que l’autre tout en sabotant les représentations de son rival.
Mais ce qui donne au film tout son intérêt, c’est que Nolan, comme à son habitude, joue avec le spectateur, qui se pose dès le début des questions qui le maintiendront devant son écran durant les 2h10 que dure le Prestige.
En plus de cela, le sujet du film (la magie, l’époque) ne sont pas des sujets courants au cinéma, et Nolan s’en donne à cœur joie à disséquer les tours de magie et à jouer avec la dualité magie/science en cette période de révolution industrielle. De plus, on note une parallèle intéressante entre le monde des magiciens et le monde du cinéma.
Un film parfait à voir à plusieurs, au cours d’une soirée où chacun pourra donner son avis et réfléchir au pourquoi du comment.