Le Roi Lion
5.7
Le Roi Lion

Long-métrage d'animation de Jon Favreau (2019)

La Terre des Lions s'estompe dans les ombres

Le Roi Lion ! Depuis 1994, date de sa sortie en salles, ce film a su signer l’apothéose du plus grand chef-d’œuvre d’animation Disney jamais égalé, avant que n’arrive peut-être, en 2013, La Reine des Neiges qui a su lui octroyer une certaine concurrence, sans pour autant, je pense, détrôner dans l’âme des nostalgiques des années 90, cette royauté rugissante, mais qui est devenu, très certainement, le nouveau Roi Lion pour les enfants des années 2000. Mais suite à ce live action, ce film a-t-il le même cachet ? Eh bien, nous allons voir qu’Hakuna Matata résonne comme discordant, et limite poignardant, vis-à-vis de ce son prédécesseur, comme une pâle copie étique, d’un cimetière damné, derrière un film qui déjà pour moi, n’est pas l’immense chef-d’œuvre que beaucoup caractérise comme tel.


Ce film aurait pu plaire, le problème est qu’il subit, évidemment, la comparaison d’un succès incommensurable de son temps, toujours aussi louangé par les critiques. Il a, comme tous les remakes, le désir de coller à son inspiration, tout en s’en éloignant, afin d’éviter de tomber dans le film fade et s’en saveur, tombant dans l’oubli, car ne présentant aucun intérêt. Et malheureusement, c’est ce qui arrive. Il désirait tellement racoler à ses racines, qu’il est resté en ses ombres, en ayant pas su se démarquer et trouver son propre style. Ce film tend à créer de la nouveauté, mais il n’y parvient pas, ayant trop peur, surement, de décevoir les fans, et de modifier l’œuvre originel, en osant mettre de la nouveauté. Résultat des courses, tout devient rapidement décevant.


Comme je l’ai songé, avant mon visionnage, c’est un remake sans grande profondeur, et d’un profond sentiment d’inutilité qui ne finit pas les choses, qui coupent les moments profonds et clés du récit, et qui sabotent les soi-disant nouveautés qui n’ont pas vraiment d’intérêt au récit, juste présentes pour dire qu’ils mettent de la nouveauté et ne restent pas dans la sécurité en demeurant conforme à cent pour cent avec le matériau d’origine. Les deux seules nouveautés plus cohérentes pour moi, et notables, même si fortes futiles, ce qui illustre bien le peu de nouveauté et la nature qualitative de ce film, même si tout cela reste purement subjectif, sont la raison évoquée par Scar pour amener Simba dans les gorges, et le petit moment de déduction à la fin du film permettant de réfuter les dires de l’antagoniste, lorsque celui-ci réaffirme à tout le monde que Simba est le réel meurtrier de son père. Je trouve que cela corrige des futiles incohérences au scénario éponyme, car cela reste plus cohérent que cela soit Simba qui offre un cadeau à son père pour se faire pardonner de sa désobéissance, même si tout est fomenter par Scar, et qu’il y est un temps de déduction pour être certain sur l’identité du meurtrier, plutôt que de croire Simba de but en blanc, sans chercher de preuves tangibles, ni à comprendre, alors que cela sont de graves accusations d’autant plus vue la nature du crime : un décès.


Hormis cela, tout le reste est d’infimes changements, ne desservant aucunement le récit, voire même le rendant limite un tantinet plus médiocre. Notamment sur les leçons de vies, les morales, qui sont un des piliers de ce qui cimente, en profondeur, un film Disney, et d’autant plus celle de Rafiki où tout le cheminement de la reconnaissance de soi, vis-à-vis de la perte identitaire, est davantage amoindri. D’ailleurs la leçon sur l’apprentissage du passé, pour se forger un futur plus serein, mais édicté de manière noble, non à la mode égoïste de Timon et Pumbaa, présent uniquement dans ce remake, en mode la vie est une ligne droite, non une ronde infinie, et c’est le « chacun pour soi » qui prime, et donc ne justifiant aucunement, suite à cela, une quelconque forme d’aide de Simba, lorsqu’il sont prêt à se faire manger par Nala, est, quant à lui, totalement inexistant. Comme quoi, le film dure trente minutes de plus, environ, mais pour desservir beaucoup moins de profondeur et de sagesse, ce qui offre trop de frivolités à mon sens, et en fait un film vain, dénué de tout intérêt, vue que le premier offrait moins de fioriture et s’avérait plus efficace pour desservir son propos. Fioriture dû à quoi ? Mais tout simplement au fait que j’avais l’impression de regarder un documentaire Disney Nature, qu’un vrai film Disney. On nous confronte à des tas de scènes de remplissages contemplatifs, juste pour présenter tout le potentiel du live action, mais pour en fin de compte, n’aboutir à rien, tout en nous rajoutant des tas de personnages et donc de doubleurs inutiles, présents pour doubler des personnages figuratifs, qui ne servent à rien dans le récit, juste de décor comme dans le dessin-animé, mais qui n’ont pas, dans ce dernier, le désir de se faire connaitre, puisqu’ils restent assigner à leur rôle de base : demeurer des figurants décoratifs muets, pour ne pas alourdir l’œuvre, afin de nous immerger continuellement dans l’univers du continent africain. Chose qui est assez paradoxale que de personnifier bien plus d’animaux, dans un film qui se veut davantage documentaire animalier, car dans la vraie vie, les animaux ne communiquent absolument pas comme nous, les animaux n’iraient jamais honorer des carnivores qui les mangent pour survivre, et n’auraient pas de cultes tribaux. Un Disney peut se permettre de transcender les codes du réel en les bousculant, puisqu’il ne fait que s’en inspirer, un film en live action, qui se veut à moitié documentaire, cela n’est juste pas possible, et non justifiable.
Le film de 1994 a réussi, en une heure trente, à nous desservir de nobles messages efficacement, dans une patte graphique esthétiquement sublime, car colorée et reconnaissable au style africain, avec une faune et une flore qui lui sont propre, sans pour autant perdre sa scénarisation qui fait évoluer le récit tout le long des une heure trente, là où le film de 2019 a échoué, en nous rajoutant une durée d’une demi-heure, et en se perdant dans de la fioriture, par sa transformation en un documentaire, ce qui lui fait donc perdre du temps au sein de sa trame diégétique, soit l’essence même de sa nature cinématographique. Cela en fait donc un remake d’assez piètre facture, selon moi, vis-à-vis de ces points relevés.


Cela est donc assez ironique qu’un film live action me dépayse moins qu’un film dessiné, mais les côtés plus lumineux, colorés, paradisiaques, et enchanteurs, des paysages africains, facette de l’Afrique, que souhaitait davantage dénoter le film Disney des années 94, m’a davantage émue et plu, ainsi que les côtés plus sombres du film, magistralement orchestrés, et mise en scène, via un talent plus que probant, pour parvenir à un contraste saisissant entre les deux mondes totalement opposés, notamment par sa direction artistique qui s’est toujours avérée être une prouesse et un bijou de technicités, de connaissances, d’intelligences, de talents, d’originalités, et de savoir, avec une patte et des graphismes qui lui sont propres, plutôt que ce film qui, selon mon visionnage, se voulait assez sombre et tristounet tout du long.


En effet, ce film m’a rendu morose, en ne parvenant pas à accentuer correctement les côtés joyeux, comme Hakuna Matata, L’amour brille sous les étoiles (qui déroule en journée soit dit en passant… Comment peut-on louper quelque chose d’aussi élémentaire ?), et surtout, surtout, Je voudrais déjà être roi, qui représente pour moi, une des plus belles chorégraphies animées visuelles, que Disney ait pu créer. J’ai vraiment l’impression que ce film a davantage orchestré son concept sur des instants contemplatifs, qui sont malheureusement nombreux et récurrents, plutôt que sur l’élément central d’un film de son style : son scénario. Certains enchainements, structures narratives, se déroulent, selon moi, de façon trop ou pas assez rapides, vis-à-vis du film de base, mais étant donné que là, cela est juste une comparaison de ma part, et non quelque chose de dérangeant vis-à-vis de l’histoire, cela n’est pas vraiment perturbant lors du visionnage, sauf si l’on est vraiment un fan hard core, au point d’avoir beaucoup de mal avec la diversité, et que l’on aurait voulu que toutes les scènes soient retranscrites de façon telle qu’elles.


De ce fait, je trouve qu’une bonne partie de ce film, mais notamment les chorégraphies des chansons, ont été revues à la baisse, et cela est vraiment le point qui m’a le plus déçue, là où le live action de La Belle et la Bête qui est pour moi ma transposition Disney en live action préférée, a bien mieux réussi ces formats-là, notamment avec C’est la fête, qui est un bijou visuel subjuguant à regarder et regarder de nouveau, à tout moment, bien mieux, selon moi, que son matériau d’origine. Comme quoi, avec des moyens moindres que l’animation moins réaliste, dessinée à la main, on peut offrir des tableaux mouvants à contempler.


Concernant les personnages, eh bien vu que cela sont des « vrais » animaux modélisés en trois dimensions, et non des animaux dessinés à la main, je trouve qu’ils perdent de leur cachet, et de leur reconnaissance. D’accord, il fallait retranscrire des animaux stylisés sous leur vrai forme d’origine dont ils sont inspirés, mais je trouve que de ce fait, on perd tout le cachet de chaque protagoniste haut en couleur, aux traits marqués, par une direction artistique propre au film, démontrant toute la quintessence artistique de chez Disney, avant qu’il ait eu la mauvaise idée de soi-disant se moderniser, en perdant tout ce qui faisait leur magie visuelle, par des dessinateurs de talents, parvenant à faire vivre un film sous leur style graphique, pour le rendre unique, comme détient chaque film en deux dimensions, pour rentrer dans quelque chose de plus conventionnel, plus artificiel, dénotant d’un côté moins pure, réel, et naturel par cet aspect de la trois dimensions, où le numérique et l’écran font barrage entre le dessinateur et son dessin. Là justement, on perd de ces caractéristiques, de par une nature et des personnages en images de synthèses qui bloquent, selon moi, l’immersion, vu que rien n’est réel, que tout n’est qu’une substance faussée du réel. Je trouve que dans Le Roi Lion de 1994 les personnages ont des expressions, des caractéristiques, et que tout le film a une patte artistique bien trop imagée, marquée, peu conventionnel par rapport au réel, pour pouvoir faire un live action décent, proche du monde tel qu’on le connait. D’accord, des chandeliers, et des pendules qui parlent dans La Belle et la Bête, cela est peu commun, mais je trouve que le cadre se rapprochait davantage de notre monde, si on élude le côté magie, et qu’il était donc plus aisé de faire une transposition de la sorte ; réussie ou non, tout dépendant de nos goûts, puisque cela est un monde qui se veut, de base, totalement illusoire, et chimérique, non ancré dans le réel. Mais pour Le Roi Lion, qui se voulait proche de la réalité, cela marche beaucoup moins bien, surtout lié au fait que tous les animaux ont des doublages forcément chaotiques, proche du côté artificialisé, puisqu’il est difficile de transmettre des émotions comme les ressentent les hommes, à des animaux qui ne les communiquent pas comme nous ; et cela, même le meilleur des doubleurs ne pourrait réaliser un pareil miracle, même en bossant ardument, puisqu’il a ses limites, et ne pourra jamais prêter dans ce cadre-ci, le monde réel, sa conscience, sa manière de véhiculer ses émotions, et ses rites, à un animal qui ne les manifeste pas de la même façon ; et le fait qu’il n’y ait aucun humain, rajoute, également, un immense chalenge, car nul vrai acteur ne peut jouer dans ce film, en offrant plus facilement les traits de caractères marqués d’un personnage animé, tout ne pouvant être que du doublage, et de la modélisation en trois dimensions, dans des décors plus ou moins réels, puisqu’il s’agit d’une faune et d’une flore sauvages. Cela rajoute donc un travail bien plus colossal, et peut donc expliquer le côté bâclé de certaines scènes selon moi. Même ce que je salue le plus avec le film originel, soit le seul qui ait fait, avec tant de brio, des personnages à moitié anthropomorphiques, je retrouve beaucoup moins cet aspect propre à ce film, et qui m’est assez cher, en ce remake.


D’accord, les paysages sont grandioses, peuvent offrir une bonne immersion, mais le fait qu’il s’est voulu documentaire, de par ses diverses incohérences, font que l’immersion ne peut être totale, puisque l’on ne peut retrouver la patte d’un animé Disney, ou tout ne se fondent que sur de pures chimères, ou contes, soit tout ce qui est antagoniques au réel, en s’en détachant librement, sans codes, ni barrières, pour une relecture, à sa guise, du monde réel dont on s’inspire. Donc, à force de vouloir pénétrer deux univers diamétralement opposés, cela créera forcément des paradoxes, et une substance au film bancale, peu propice à ce type d’art.


Quant au doublage, je n’ai pas grand-chose à en dire, ayant dit tout juste plus haut, soit qu’il est complètement impossible de doubler des animaux qui se veulent réels en étant anthropomorphiques. On ne peut pousser l’idée du réel à l’extrême, lorsque l’on souhaite conter une œuvre qui ne se fonde, uniquement, que sur l’imaginaire, où le réel n’est qu’une source d’inspiration. De ce fait, je n’ai pas ressenti le côté poignant de la mort de Mufassa, avec la détresse de Simba, le côté manipulateur, et fourbe, de Scar, ou encore, la peur et la détresse lorsque Rafiki et Zazu sont complètement atterrés lorsque Scar prend le pouvoir avec les hyènes, ne comprenant pas ce qui se passe. Et d’ailleurs, en parlant des hyènes, je trouve la confrontation Shenzy, Nala, stupide, du fait qu’on ne voit quasiment jamais notre trio de hyènes ensembles, et seuls, ce qui est profondément attristant, puisque les hyènes sont un des piliers de ce film, et là, elles passent presque à de simples figurantes en meutes, soutenant Scar, dans ses projets monarchiques, car ce film se voulait une fois de plus, trop réaliste. Il en va de même pour Timon et Pumbaa, dont leur philosophie est entachée, par le fait qu’une vie sans souci, était une vie seule, tous les deux, non en compagnie d’un amas de bestioles.


Pour conclure, je trouve que ce film présente des qualités, (en même temps vue le matériau de base, cela serait assez inquiétant) mais qu’elles sont assez moindres pour en faire un bon live action. Les scènes iconiques, les morales, les personnages, et l’ambiance, sont mal adaptés selon moi, dû à un film qui n’avait aucunement le profil et les aspects nécessaires pour se prêter à l’exercice, ainsi que les moyens coûteux et faramineux qu’il a fallu déployer pour faire tout un film en image de synthèse sans humains. Il a manqué cruellement de consistances, et l’on ne retrouve pas assez ce qui fait la patte d’un film Disney. On reconnaît Le Roi Lion, il n’y a aucun souci, mais quitte à retirer des choses, ou du moins, les incorporer de façon moins intense, autant rajouter des choses supplémentaires, que le Disney originel n’aurait pas pensé, qui pourraient être intéressants, si cela cimente et dessert le récit, en nous offrant, pourquoi pas, un autre point de vue sur l’œuvre. Là, j’ai l’impression de visionner une œuvre qui voulait simplement surfer sur le monument artistique qu’est devenu Le Roi Lion, sans se préoccuper de la qualité de leur œuvre, et c’est limite décevant, car il y aurait eu de quoi faire avec un film pareil. J’ai ressenti un peu d’émotion, mais rien de vraiment poignant. Chose qui est logique, puisque les acteurs lisent leurs textes, et ne peuvent, malgré toute leur bonne volonté, transmettre des émotions tel que les humaines les manifestent, à des animaux, comme les larmes ou la joie. Cela est pour moi un gâchis budgétaire et artistique, que ce film m’apporte comme sentiment, et illustrant après mon visionnage, tout ce que j’en pensais avant de l’avoir vu : soit me questionnant toujours sur son intérêt que d’avoir refait pour moi, un deuxième dessin animé au rabais, qui est à des années lumières de son prédécesseur, avec un style complètement changeant, donc certes difficile à comparer, mais qui selon moi, pour tout ce que j’ai décrit, ne lui convient absolument pas. C’est de l’argent jeté par les fenêtres, car l’on refait juste le même film en moins bien, avec juste le design qui change. A titre comparable, je trouve que Le Clan des Rois, en termes de lions à moitié anthropomorphiques, étaient bien mieux réalisés, même si le cadre vraiment photoréaliste, rend l’expérience un peu plus plaisante, et est le seul point vraiment fort du film. Cela est vraiment la seule force du film qui montre à quel point, malgré la trois dimension qui me laisse un goût amer, Disney restera un génie de prouesses artistiques, peu importe le style qu’il souhaite mettre en scène.

Garfieldthecat
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le 6 avr. 2021

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