Un casting exceptionnel, aussi bien dans la distribution féminine (magnifique Emmanuelle Seigner, émouvantes Marie-Josée Croze et Anne Consigny) que masculine (Niels Arestrup n'a qu'une scène mais il y est bouleversant, Patrick Chesnais est très drôle, Max Von Sydow très émouvant), avec en bonus un caméo de Lenny Kravitz !
Le récent Prix de la Mise en Scène à Cannes est sans doute mérité : le sujet était très compliqué à filmer et ce long métrage regorge de très bonnes idées.
Drôle, sensible, intense, douloureux (la scène où Amalric se fait coudre une paupière en caméra subjective est passablement insoutenable), violent, tendre, intelligent, maladroit (avec un sujet pareil, il faut être un génie pour faire dans la perfection du traitement), Le scaphandre et le papillon, toujours en équilibre sur le fil du pathos, réussi à être émouvant sans être larmoyant, à être impudique sans être obscène.
Le tout porté par la très belle voix de Mathieu Amalric, comme toujours impeccable.
Un beau film.