Le commencement d'une trilogie inoubliable.

A force de voir et de revoir cette trilogie, je remarque sans cesse des petits détails, et avoir revu The Hobbit avant permet en plus d'apprécier les petits détails qui feront cette trilogie se déroulant avant le retour de Sauron. J'ai de plus beaucoup plus d'empathie, limite de la pitié pour ce pauvre Bilbo, grâce aux films The Hobbit. Mais bref, l'heure n'est plus à l'univers plus enfantin des films Hobbit, mais bien de celui de The Lord of the Rings, qui se veut plus mature, plus fourni, plus intense, épique, mythique, culte, en gros, bien différent mais beaucoup plus intéressant, à bien des égards.

Tout d'abord, l'importance que Jackson a donné aux détails de l'univers permet d'en apprécier plus toutes les subtilités, que ce soit sur les Elfes, les Nains, les Hobbit et même les Hommes. Le numérique est beaucoup moins présent, on a donc ici une vision plus réaliste et bienvenue de cet univers énorme qu'est La Terre du Milieu. Le scénario, évidemment, se met en marche lentement dans ce premier opus, malgré ça, on ne peut pas dire qu'il ne se passe pas grand chose, bien au contraire.

Vu la date de sortie de cette trilogie, je ne considère plus spoiler quoi que ce soit du film, et je parlerais donc librement de tout ce qu'il peut arriver dans ces films. A commencer par la disparition de deux personnages grandioses, Gandalf et Boromir (même si bon, Gandalf reviendra, plus puissant et majestueux que jamais). Leurs morts sont tout simplement d'une beauté et d'une tristesse mémorable, ponctuées par des musiques bluffantes (bordel, celle de Gandalf est juste à en pleurer, musique d'ailleurs reprise pour le premier trailer de Man of Steel). La Communauté se dissout très rapidement, n'ayant pas lu les livres de base, j'ai découvert une aventure épique et incroyable, des scènes qui deviendront cultes ainsi qu'une séparation inattendue de la Communauté, ou chacun vont finalement poursuivre leurs propres quêtes.

Si Frodo est bien différent de Bilbo, ils ont en communs ce courage si cher aux Hobbits, qui foncent têtes baissées quand le danger se présente (ou fuient comme des lâches, c'est selon le danger en fait xD). La personnalité de ce jeune Hobbit ne cessera d'évoluer, déjà dans ce premier épisode. Une personnalité qui évoluera en fonction de cet Anneau de Pouvoir, qui ne cesse de le tenter pour que son maître originel puisse le trouver. Et n'oublions pas Gollum, dont son obsession pour son "Précieux" le force à suivre nos héros.

Il y a tellement de choses à dire sur ce Lord of the Rings finalement, que je ne sais quoi dire sans continuer à me perdre dans cette critique. Il faut juste se rappeler qu'il possède une réalisation impeccable, des plans somptueux, des décors rêveurs et enchanteurs, une OST démentielle et une histoire ainsi qu'un univers fantastique. La quête pour la destruction de l'Anneau de Sauron ne fait que commencer, et déjà, on sait que le périple ne sera pas aisée.

The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring est un excellent film, et, à sa sortie, m'a fait rêver pendant des mois, et continue de le faire des années après. Il y a eu un avant The Lord of the Rings, et un après.