Mieux que Kasparov, La Mort!
Il s'agit là du deuxième film de Ingmar Bergman que je vois. Le premier étant Persona. Le Septième Sceau est très différent, mais on y retrouve l'amour de Bergman pour les questions métaphysiques.
Le concept du chevalier jouant au échecs avec La Mort pour décider de son destin peut paraître simple, mais elle est terriblement efficace. Le chevalier espère ainsi gagner du temps pour trouver des réponses à des questions métaphysiques. Pourtant, par naïveté ou parce qu'il accepte son destin, à aucun moment le chevalier n'évoque le fait que La Mort peut tricher. Dans la scène où le chevalier se confesse, on découvre ainsi une Mort malicieuse et on voit mal comment elle ne pourrait pas tricher.
Autour de ce mano à mano,on retrouve des personnages secondaires qui ont une version de la vie différente. Et ainsi nous retrouvons certaines scènes comique, oui comique, qui détonnent dans toute cette noirceur, mais qui s'inscrivent toutefois dans le contexte et le propos de l'histoire.
La Mort a beaucoup de présence à l'écran, elle est terrifiante, mais elle est charismatique toutefois, tel un Dark Vador, La Mort est un méchant qu'on adore et nous fascine. (Oui, j'aurais pû trouver mieux comme comparaison...)
Bref, c'est un film à voir, car même si on ne comprends pas les différents degrés de lecture, il reste plaisant à regarder.