L’histoire vrai d’un joueur de violoncelle qui, à cause d’une mystérieuse raison abandonne sa carrière de musicien et finie sans-abri. Le spectateur va donc suivre la rencontre entre ce musicien: Nathaniel et un journaliste du LA Times: Steve Lopez qui va tenté, dans le but d’écrire un article, de l’aider.

Le début du film met en scène Robert Downey JR dans se qu’il sait faire de mieux: la comédie. Sans pour autant être son meilleur film, il reste convaincant et parvient à donné une légèreté et une touche d’humour au film. L’entré en scène de Jamie Foxx, qui joue Nathaniel scotch littéralement le spectateur à son siège, découvrant un personnage psychologiquement dérangé, entre folie et poésie, réel et délire, la relation entre les deux personnages commence.

Le ton va alors osciller régulièrement entre moment magique et intense, où Nathaniel va petit à petit redécouvrir le plaisir de la musique, et des moment plus grave et critique où la dur réalité de la vie des sans-abris à LA resurgis. The Soloist est donc un film contemplatif et critique à la fois, comme rarement un film n’a était produit au USA: critique d’une société malade qui oublie les plus démunie, critique d’un monde de consommation où l’on oublie les vrais valeur de la vie; les vrais sentiments sont ici retrouvés lors de scènes prenant le temps de vous faire ressentir la musique, les émotions. Grâce à un jeu d’acteur acceptable, le spectateur se laisse ainsi aller, suivant le journaliste dans la découverte de la personnalité de Nathaniel et dans la compréhension de ses propres erreurs.

Film social, The Soloist sonne enfin le renouveau du cinéma Américain, acceptant les erreurs d’un rêve qui tourne depuis longtemps au cauchemar, ce film a le mérite de montrer le vrai visage d’une ville, Los Angeles qui est en général mis en avant pour ses belles villas et sa vie de consommation, de folie et de paillette, ici on nous rappel que 80000 personnes vivent, chaque nuit à la rue, sur un bout de carton.
SlimGus
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste No More Space In My head

Créée

le 1 nov. 2012

Critique lue 439 fois

1 j'aime

Gaylord G

Écrit par

Critique lue 439 fois

1

D'autres avis sur Le Soliste

Le Soliste
Kandys_Celestin
10

Epoustouflant

Tout commence par la rencontre d'un journaliste cherchant un thème pour sa rubrique et un sdf jouant sur un violon à deux cordes. Joe Wirght nous montre, avec la complicité de Robert Downey JR et...

le 30 juil. 2015

1 j'aime

Le Soliste
clementpons1
5

Le Soliste

Après Orgueils et Préjugés, le réalisateur Joe Wright nous revient avec un drame intimiste et musical qui louche furieusement du coté de Rain Man et Shine. Car comme dans Rain Man, le film traite de...

le 3 juil. 2014

1 j'aime

Le Soliste
snakesolid203
5

Critique de Le Soliste par snakesolid203

L'histoire d'un homme aidant son prochain, lequel est représenté par un SDF amateur de musique classique. "The Soloist" aborde le thème de la pauvreté avec sensibilité et tendresse, à l'image de ce...

le 20 avr. 2014

1 j'aime

Du même critique

Where the Buffalo Roam
SlimGus
9

Critique de Where the Buffalo Roam par Gaylord G

Véritable ancêtre de Las Vegas Parano, les deux films étant des récit biographique du Dr Hunter Thompson, c’est donc avec une certaine appréhension et une grande impatience que j’ai regardé ce film...

le 1 nov. 2012

8 j'aime

Candy
SlimGus
7

Critique de Candy par Gaylord G

L’univers de la drogue est très fortement représenté au cinéma (enfin du moins quand on approfondi ses recherches), vous avez les comédies Américaines débiles mettant en scène des junkies (Puff,...

le 1 nov. 2012

8 j'aime

2

Bad Boy Bubby
SlimGus
10

Critique de Bad Boy Bubby par Gaylord G

Bubby est isolé du monde extérieur depuis sa naissance. 35 ans, enfermé dans une cave avec pour seul compagnons sa mère qui le bas et le séquestre et son chat qu’il martyrise par simple distraction...

le 1 nov. 2012

8 j'aime

1