La machine à rêves hollywoodienne réussit à transformer un cauchemar pour un pauvre homme en comédie sentimentale honteuse. On dirait que l'aéroport est une sorte de Disneyland, ou tout le monde il est gentil si l'on excepte que le héros peut pas en sortir (sinon le film aurait fini trop tôt). Pour mettre du piment (parce que dépeindre la réalité sociale avec les vigiles bornés, les trafics de drogue qui transitent, les gosses qui chialent, les grèves, ça démoralise le chaland) on va mettre une romance bien pourrave.
Pour Spielberg, à cette période, tout n'est que prétexte à crier : "Oyez bonnes gens, tout va bien dans le monde!"