La guerre c'est affreux, mais quand c'est pris sous l'angle de ses ravages sur les enfants, laisse tomber.
Victimes d'un monde qui ne peut continuer à tourner sans une violence monstrueuse, d'une tante sans cœur, de passants qui détournent le regard.
Deux enfants qui avaient tant à vivre, tant à découvrir, tant à aimer, réfugiés dans un abris partagé avec les jolies lucioles mais aussi les vils moustiques. Ces premières apportent tant de tendresse, de légèreté, comme si leur douce lueur illuminait tout d'un coup non seulement les yeux des enfants mais aussi leur cœur meurtri. Si beau, si poétique… du début à la fin.
Deux enfants, je dirais plutôt un enfant et un autre précipité trop tôt dans le monde des adultes…
Une claque qu'il faut voir au moins une fois, ne serait-ce pour ne pas oublier les horreurs de la guerre.