I see dead people^^

Bien avant d'interprêter Jamie Lannister dans GAMES OF THRONE (ouaiiiis), Nikolaj Coster-Waldau était...Martin. oui, je sais, ça claque moins tout de suite.

Ce cher Martin habite la Norvège, ou la suède, ou un pays nordique où il fait froid et où on se tape 6 mois d'hiver, d'où une surconsommation de lampes à lumière naturelle qui a fait la fortune d'IKEA. Mais je m'égare.

Martin partage sa vie entre ses études, une jolie blondinette -Kalinka- qui lui sert de copine (allez Ingrid, avoue, c'est toi qui a joué ce rôle^^), un super-pote appelé Jens (mec génial & déjanté comme il faut) et son nouveau job !!
Car oui, comme une jolie copine blonde = fric qui fout le camp trop vite, faut bien bosser pour contenter tout ça. La femme, comme élément précédent le Chaos, ne cherchez plus : voici la vraie thématique du film^^
Bref, Martin épluche les p'tites annonces et devient...

Veilleur de Nuit !

(Comment j'ai amené le titre de façon magistrale^^)
Direction l'hôpital municipal, version post-URSS quand même...
Bien crado, couloirs à la bonne odeur de formol, propreté relative, matos vétuste, ambiance glauque de circonstance mais qui est ici remarquablement bien rendue à l'écran.
Pas de bol pour Martin, il faut effectuer des rondes pour chopper des clefs et remonter son minuteur (en évitant des fantômes tout en bouffant des fruits et des Pac-gommes), pour prouver qu'il bosse bien, espèce de grande feignasse. Ah, ces étudiants au travail, j'te jure !

Tout se complique lorsqu'un tueur en série nécrophile s'amuse avec les cadavres de la morgue où bosse Martin, jusqu'au moment où ce dernier est suspecté par la police d'être ledit tueur.
C'est le point de départ d'un joli jeu de chassé-croisé avec une série de personnages colorés qui brouillent joliment les pistes (Jens, notamment, et ses défis estudiantins hilarants), même si personnellement je trouve que "le tueur" est dévoilé un peu trop tôt.

Bref, un vrai bon moment. Des acteurs justes, un humour à froid qui fait mouche (des diptères évidemment^^), un scénario qui se suit sans déplaisir même si prévisible.
Préférez (de loin) la version originale de 1994 car le remake, trop sérieux, perd à mes yeux le second degré qui fait le charme de l'œuvre..