
Classique du cinéma fantastique B dans ce qu'il a de plus envoutant, de plus classe. Pas de doute, c'est anglais, Village of the Damned première version est carré, court, sérieux comme un Pape avec ici ou là quelques sourires discrets, formellement à quatre épingles mais jamais pépère comme certaines british-eries de l'époque (charmantes mais parfois un tantinet pantouflardes). Wolf Rilla (qui à priori n'a rien d'aussi bon dans sa filmo) tient les rênes d'un attelage qui avait tout pour se prendre les murs. Les gamins font véritablement flipper, George Sanders est comme toujours seigneurial même lorsqu'il a à balancer trois caisses de répliques pas toujours écrites de la main d'un grand auteur et le final tristoune fait son petit effet. Impeccable.