« Le vol du Navigator » est un film de science-fiction produit pour les studios Disney. Un enfant réapparait 8 ans après sa disparition, sans avoir vieilli. Alors qu’il est pris en charge par la NASA, il découvre son lien étrange avec un ovni extraterrestre dont il prend les commandes pour récupérer sa liberté.


L’histoire a le mérite d’être originale, mais malheureusement, après une introduction riche en suspens et en intensité, il ne se passera plus grand-chose. L’action se limite vite aux manœuvres de l’ovni sur la terre. Pour me convaincre, il aurait fallu qu’on puisse suivre les aventures du jeune héros sur la planète extraterrestre. Comment ne pas être frustré avec cette histoire qui ne va pas au bout du concept ?


Les personnages sont heureusement bien définis, et une certaine émotion se dégage de cette crise familiale, lorsque le grand frère réapparait dans sa famille et qu’il est le seul à ne pas avoir vieilli. Un sujet plutôt bien abordé, surtout en comparaison avec les autres aspects de l’œuvre. La dimension fantastique peine à nous convaincre, surtout de la manière dont l’abordent les personnages humains. Les agents de la NASA sont risibles et pas du tout crédibles ce qui gâche complètement l’intrigue.


La technologie extraterrestre convainc dans son aspect, si on n’est pas trop exigeant, mais le personnage de Max, une sorte de bras robot et pilote automatique de l’OVNI, laisse à désirer. Après avoir appris les rudiments et les expressions du langage humain à travers les connaissances de David, son identité se transforme et il en devient rapidement agaçant.


On appréciera découvrir la jeune Sarah Jessica Parker dans cette production, même si son rôle n’est pas très important, et par ailleurs, très peu aboutie. Joey Cramer, qui tient le rôle principal, s’en sort très bien (mais il ne fera pas carrière). Le reste du casting est satisfaisant, même si les rôles ne leur permettent pas de briller.


Les effets spéciaux ne sont pas très poussés, parfois on aperçoit même les fils de certaines marionnettes, pour des productions des années 70 le trucage est pardonné, mais pour un film de 1986 c’est techniquement mauvais.


J’ai passé un bon moment dans l’ensemble, mais suis resté sur ma faim. Le film n’est pas abouti en l’état, et il mériterait grandement un remake.

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le 16 juil. 2020

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Casse-Bonbon

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